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 Promenons nous sur le toit, pendant que les profs y sont pas ! [Tomoe]

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MessageSujet: Promenons nous sur le toit, pendant que les profs y sont pas ! [Tomoe]   Promenons nous sur le toit, pendant que les profs y sont pas ! [Tomoe] EmptyMar 7 Juil - 11:48

    Le toit, havre de paix pour les élèves et….lieux formellement interdit, c’est écrit noir sur blanc dans le règlement que l’on distribue aux étudiants à chaque début d’année en leur conseillant de le lire très attentivement et qui finit dans la poubelle le demi-heure suivante. Que de papier gâché. Il faudrait leur dire un jour que ce morceau de papier ne servait strictement à rien. En plus, à quelques exceptions près, les règlements étaient les mêmes dans chaque établissement. Il suffisait d’en avoir lu un dans sa vie pour tous les connaître.
    Bref, revenons en au sujet principal, le toit. Interdit certes et pourtant, la majorité des élèves s’y était déjà rendu au moins une fois. Les profs ne venaient que très rarement et, souvent, fermaient les yeux sur cette infraction aux règles.
    De toute sa scolarité, Yumiko n’était venu que deux ou trois fois mais elle en avait gardé un souvenir d’un lieu tranquille et agréable. En fait, la dernière fois qu’elle avait gravit ces escaliers remontait à la fin du premier trimestre de sa deuxième année, autant dire que ça faisait un moment et c’est avec une joie enfantine qu’elle accéléra le pas pour ouvrir la porte et la franchir la première.

    L’endroit était désert, en même temps, les autres étaient censés être chez eux à réviser ou autres. A cette heure-ci, seuls les membres du comité et quelques élèves se baladaient encore dans l’école. Et elle, Yumiko Takeda, élève sérieuse et membre honorable du comité violait une des règles de cette école et se trouvait sur le toit au lieu de sagement réviser dans sa chambre. Pas bien tous ça. Et c’est avec un air faussement sévère, les poings sur les hanches qu’elle attrapa son ami au moment même où il posait un pied sur le sol…….


    "Hirano Tomoe, tu me fais faire des folies. Tu as corrompus un membre du comité. Ma vengeance sera terrible. "

    ….avant d’éclater tout simplement de rire. Jusqu’à présent, ses journées se déroulaient selon un planning bien précis : cours, déjeuner, cours, révisions, comité, révisions, repas, douche, dodo, etc……
    Alors cette parenthèse de loisir dans son emploi du temps lui faisait le plus grand bien, même si elle ne l’aurait pas avoué sous la torture. Fallait pas exagérer non plus nan mais oh !

    Elle finit par s’asseoir sur un morceau de béton qui lui permettait d’avoir une belle vue tout en restant éloignée du bord –car la demoiselle et la hauteur…c’était pas vraiment une folle histoire d’amour.


    "Ne, Tomoe ? T’as pensé quoi toi quand ils t’ont annoncé ta nomination au comité des élèves "

    Elle se souvenait de ce jour, pas si éloigné de ça. Premier jours de sa troisième année. Alors qu’elle réfléchissait à comment se donner à fond dans ses études et obtenir son diplôme haut la main, voilà que son professeur principal lui lâche l’info avec un sourire tranquillisant. Mis à part Tomoe, elle ne connaissait les autres que de vue et durant les premières réunions, elle était tellement stressée que ses mains tremblaient.
    A ce souvenir, un rire lui échappa. Cela faisait à peine trois mois mais déjà, elle ne se rendait plus aux réunions, stressée comme pas possible. Elle y allait maintenant le cœur léger, et amusée. Ils étaient surtout un « symbole » et leurs décisions ne révolutionnaient pas l’établissement mais elle s’y amusait bien.
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MessageSujet: Re: Promenons nous sur le toit, pendant que les profs y sont pas ! [Tomoe]   Promenons nous sur le toit, pendant que les profs y sont pas ! [Tomoe] EmptyMar 7 Juil - 19:56

HJ : Je suis désolée, mes réponses sont pas méga longues ... je suis chez des gens, c'est un peu délicat de prendre plein de temps.

Tomoe l'avait juste laissée un peu à la porte de l'internat côté garçon afin de récupérer sa guitare. Car oui, il y avait bien une réunion du comité ensuite, mais il y avait aussi le club musique qui se retrouvait un peu plus tard.
Et il avait justement un « truc à jouer » à Yumiko ... alors comme cela, il ferait d'une pierre, deux coups. Il avait donc prit sa guitare et l'avait rejointe, pour ensuite se diriger vers l'escalier qui menait au toit. Contrairement à Yumiko, Tomoe n'avait pas d'emploi du temps fixe ... en dehors des cours, des réunions du comité et tout le toutime. Il se contentait de manger quand il avait faim, prendre sa douche quand il était sale, travailler quand il en avait envie et etc ... c'était peut-être d'ailleurs pour cela qu'il était en B et pas en A. Mais au moins, son attitude lui avait permis de rencontrer Yumiko ... Il avait néanmoins remarqué qu'elle n'était pas comme lui, qu'elle était plutôt du genre à se donner des choses à faire à heures fixes, et c'était pour cette raison qu'il lui avait proposé une promenade ... pour qu'elle se change un peu les idées.
Lui venait souvent sur le toit ... c'était là qu'il composait toutes ses chansons, enfin, la plupart. Au moins, il était sûr qu'il ne serait pas dérangé.
Quand elle entra sur le toit, il remarqua qu'elle n'y venait pas souvent, et cela le fît sourire de manière tendre. Il alla se poser dans un coin, sur un autre machin en béton, et se mit à gratouiller les cordes de sa guitare sans trop penser à rien, sans chercher à produire une mélodie, juste enchaînant quelques accords.
Cela ne l'empêchait pas d'écouter Yumiko. D'ailleurs, elle lui demanda comment il avait réagi quand il avait appris qu'il faisait partie du comité.


- Ah ? J'me suis dit que ce serait marrant ^^

Pour Tomoe, la vie entière était considérée comme un grand terrain de jeu. Il n'avait été ni content, ni fâché quand il avait appris qu'il faisait partie du comité ... c'était cool ^^ Ca lui ferait un truc à raconter quand il rentrerait. Il se demandait cependant comment Yumiko l'avait pris ...

- Et toi ? T'as pensé quoi ?

Tout en l'écoutant, il commença les premiers accords de la chanson qu'il avait faite pour elle, n'osant pas se lancer.
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MessageSujet: Re: Promenons nous sur le toit, pendant que les profs y sont pas ! [Tomoe]   Promenons nous sur le toit, pendant que les profs y sont pas ! [Tomoe] EmptyMar 7 Juil - 21:12

    Seul les accords provoqués par la guitare brisèrent le silence alors que Yumiko semblait fascinée par la vue qui s’étendait devant elle. Elle trouvait ça amusant de voir sortir tous les élèves qui, d’ici, ressemblaient à des petites fourmis. Elle s’amusait –comme à chaque fois qu’elle observait les autres- à imaginer leur vie, leurs soucis, ce qu’ils comptaient faire. Elle leur inventait des passés sombres ou heureux, des petits-amis, des amants, des épreuves, des récompenses….bref, une vie entière quoi. Bon la plupart du temps, ça partait en live total et elle finissait par se taper un fou rire toute seule. D’ailleurs, ses yeux se plissaient, signe qu’elle souriait et n’aller pas tarder à rire franchement. Rire qui finit par lui échapper en entendant la réponse à sa question.
    « Marrant » ? Ca ne l’étonnait même pas ! Il semblait tout prendre à la rigolade et Yumiko lui enviait son insouciance et sa bonne humeur perpétuelle.


    "Moi ? Eh bien, plein de chose me sont passées par la tête. Dans un premier temps, je me suis dit qu’on se moquait de moi. Ensuite j’ai pensé que le roi des démons en avait après moi pour m’infliger ça. Puis j’ai paniqué en me disant que je ne serais jamais à la hauteur et maintenant…en fait je trouve ça assez sympathique. "

    Oui, c’était bien dans cet ordre que ses pensées s’étaient développées. Aujourd’hui elle en riait, mais au début de l’année, elle l’avait très mal pris, étant même à deux doigts d’aller voir son prof et de refuser net. Mais elle s’était ravisée et en était ravie à présent. Bon, bien sûr, elle ne connaissait qu’une personne, Tome, et se liait peu à peu avec Sayuri. En ce qui concernait les trois autres, ils se saluaient poliment lorsqu’ils se croisaient mais cela n’allait pas plus loin….pas encore. La jeune demoiselle avait bien l’attention d’en apprendre un peu plus sur ses camarades.

    Détournant son regard du vide, parce que ça commençait à lui faire peur, elle le posa n’importe où, mais pas sur la silhouette de son ami. Elle voulait lui dire quelque chose, mais ne savait pas trop comment s’y prendre. Déjà qu’elle s’était battue contre ses sentiments pendant près de deux mois, elle se voyait mal lui balancer d’un coup qu’elle l’appréciait énormément et qu’elle était malade. Déjà ces deux choses n’avaient aucun rapport et en plus ce serait la première fois qu’elle évoquait ces deux sujets avec quelqu’un.


    "Tomoe…Je….écoute…. "

    Arf, non ! Changement de conversation vite ! Les notes s’échappant de la guitare attirèrent son attention et c’est tout sourire qu’elle lui demanda :

    "Tu vas jouer quelque chose ? Quoi ? "

    Elle adorait l’écouter jouer. Elle-même était incapable d’avoir un instrument dans les mains sans qu’il ne se casse. Elle avait la poisse avec ce genre de truc. C’est pourquoi elle préférait largement écouter les autres jouer.
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MessageSujet: Re: Promenons nous sur le toit, pendant que les profs y sont pas ! [Tomoe]   Promenons nous sur le toit, pendant que les profs y sont pas ! [Tomoe] EmptyMar 7 Juil - 23:13

- Neeee ? Le roi des démons ? Rien que ça ? Non ! Moi je pense que si tu as été choisie c'est parce que tout le monde sait que tu en vaux la peine, Yumi-Chan.

Il ne fallait pas être voyant extra-lucide pour s'en rendre compte, Yumiko était appréciée par énormément de gens ici, au lycée, et tout le monde aimait être avec elle ... il ne pensait pas qu'elle avait un ennemi notoire d'ailleurs ... Il la voyait toujours rire, entourée d'amis. Mais quelque-chose d'amer apparaissait dans ses yeux, et Tomoe ne savait pas ce que c'était ... parce que cela devait être un secret. Et comme c'était un secret, il n'avait jamais cherché consciemment à savoir ce que c'était.

Yumiko se tut, et c'est à ce moment-là qu'il en profita pour commencer sa chanson. Elle dût le sentir, car elle allait parler. Mais elle ne le regardait pas. Pourquoi ? Il n'osait commencer ... Il ne savait plus quoi faire ... Elle finit par parler, lui demandant ce qu'il allait faire. Lui chanter une chanson ? Il sourit, mais tourna la tête. Il ne lui dit même pas qu'il l'avait écrite pour elle, il n'en eût pas le courage. Il se mit à chanter. Il n'avait pas une voix de grand chanteur, il se contentait simplement de la poser sur ses accords.

Certains disent tout leur amour
Leur envie que ça dure toujours
C’est un crime comme on embrasse
Un défi au temps qui passe

D’autres sont jetés au vent
N’importe où n’importe comment
Ils ne comblent que le silence
Et retombent dans tous les sens

Il y a je t’aime et je t’aime
Je t’aime trop je t’aime bien
Il y a je t’aime et je t’aime
Je ne t’aime plus je t’aime loin

Certains parlent du lendemain
Ils font mal ou font du bien
On les chante on les murmure
S’ils nous mentent ils nous rassurent

D’autres n’osent pas dire qu’ils cachent
Tant de choses qui se détachent
Ils demandent et toi tu m’aimes
Ils attendent qu’on les retienne

Il y a je t’aime et je t’aime
Je t’aime trop je t’aime bien
Il y a je t’aime et je t’aime
Je ne t’aime plus je t’aime loin

Ils y a ceux qui brûlent et blessent
Et puis ceux qui hurlent et cessent
Ils y a ceux qu’on n’oublie pas
Surtout ceux que tu dis toi

Je t’aime trop je t’aime bien
Il y a je t’aime et je t’aime
Je ne t’aime plus je t’aime loin (X2)


http://www.deezer.com/track/2604159

Et là seulement il releva la tête vers elle, parce que c'était sorti. Il ne savait pas si elle l'avait pris pour elle, de qui de quoi ... Il ne lui disait pas que c'était lui, qui l'avait composé pour elle. Il la regardait toujours de la même façon ... parce qu'il n'y avait qu'elle qu'il aimait, elle et elle seule.
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MessageSujet: Re: Promenons nous sur le toit, pendant que les profs y sont pas ! [Tomoe]   Promenons nous sur le toit, pendant que les profs y sont pas ! [Tomoe] EmptyJeu 9 Juil - 14:40

    Mouais…..il pouvait dire ce qu’il voulait, Yumiko se demandait tout de même : pourquoi elle ? Pour être franche, elle finissait par s’y habituer à ce drôle de comité même si ça donnait des trucs bizarres des fois. Genre des petits groupes et chacun reste avec la personne qu’il connaît. Mais elle ne pouvait pas les blâmer, premièrement parce qu’elle faisait exactement la même chose et deuxièmement parce qu’il s’agissait d’un comportement tout ce qu’il y a de plus humains. Quand on se retrouve dans un nouveau groupe, on va instinctivement vers ceux qu’on connaît. Et puis l’année ne faisait que commencer et ils auraient tout le temps de faire plus ample connaissance au fur et à mesure.
    Mais bon, elle ne dit rien se contentant de sourire et de la regarder accorder sa guitare. Les premiers accords brisèrent le silence et Yumiko ferma les yeux pour profiter pleinement de la chanson et de la voix de son ami.

    L’espace d’un instant, elle se laissa porter par l’idée que cette chanson lui était destinée. L’espace d’une chanson, elle s’accorda le droit de rêver à un amour partagé et chaque mot de la chanson, chaque mot prononcé la touchait et l’enchantait. Elle souhaitait que cet instant dure toujours, que rien ne vienne l’interrompre pour une fois qu’ils se retrouvaient tous les deux. Sans élèves autour, sans farces, bêtises ou demande. Exit leur statut, leur réputation. Pour un instant, ils pouvaient baisser les masques et être eux tout simplement.

    Les dernières notes s’envolèrent et le silence retomba. Mais non pas un silence gêné ou tendu, plutôt du genre apaisant et agréable. La jeune fille ramena ses genoux près d’elle, les entoura de ses bras et posa son menton dessus. Après quelques minutes dans cette position, elle finit par détendre ses jambes et poser ses mains à plat sur les côtés. Elle tourna son visage vers Tomoe tout en gardant, pour quelques instants encore, les yeux fixés sur le paysage.


    "C’était une magnifique chanson. "

    Elle plongea son regard dans celui de son vis-à-vis. Elle ne savait pas trop quoi faire, ni quoi dire. En fait, si elle devait suivre son instinct, elle se serait enfuie en courant à la minute même où il avait fini de chanter par peur de dire quelque chose qu’elle souhaitait garder secret. Mais trop tard, elle ne s’était pas enfuie et elle sentait les mots venir et ne se sentait ni le courage ni l’envie de les retenir.

    "Ne, Tomoe. Cette chanson, elle est pour quelqu’un en particulier ?"

    Autant en avoir le cœur net. Bon, il est vrai que c’était assez maladroit comme formulation, mais, malgré les apparences, Yumiko avait beaucoup de mal à exprimer ses sentiments et c’est pourquoi ces phrases étaient assez bancales.

    Une inspiration et.....


    "J'ai quelque chose de très important à te dire. Si tu me promets de le garder pour toi."

    Tant qu'à faire, autant aller jusqu'au bout.
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MessageSujet: Re: Promenons nous sur le toit, pendant que les profs y sont pas ! [Tomoe]   Promenons nous sur le toit, pendant que les profs y sont pas ! [Tomoe] EmptyJeu 9 Juil - 19:02

Tomoe ne pensait qu'à elle quand il joua et chanta sa chanson. Les accords portaient ses mots qui s'envolaient dans les airs. Et le temps de la chanson, il s'imagina qu'elle savait tout, que tout était partagé, il faisait comme si, la regardant dans les yeux, soutenant son regard.
Cette chanson, paradoxalement, il l'avait composée très vite, un matin, en un quart d'heure chrono. Tout était sorti très vite et il n'avait pas eu besoin de l'écrire ... Il s'en souvenait, parce qu'elle reflétait tout ce qu'il pensait. Pour rigoler, il disait souvent à Yumiko qu'il l'aimait ... "Daisukiiiiiiiii !" Mais c'était pour rigoler. Dans le sens "Je t'aime bien. Je t'adore !" C'était vrai, mais Tomoe avait commencé à la trouver belle, touchante, il avait commencé à rêver d'elle la nuit, à espérer la croiser sans cesse au détour d'un couloir, il avait commencé à chercher sans arrêt son regard, et si jamais elle le croisait, son coeur faisait un triple salto dans sa poitrine. Maintenant, chacun des "Je t'aime" qu'il avait envie de lui dire signifiait "Je t'aime en tant qu'ami, mais aussi en tant qu'homme désormais." C'était ce qu'il avait voulu lui dire à travers cette chanson.
Quand elle fût terminée, il continua à la jouer en instru. Ils étaient tellement tranquilles et tellement bien ensemble. En plus, Yumiko souriait, et ça lui réchauffait le coeur. Elle lui dit qu'elle trouvait la chanson magnifique. Il en fût gêné.


- Arigatô Yumi-Chan.

En fait, il n'en était pas peu fier ... C'était la première chanson qu'il écrivait avec ses tripes qu'il avait joué devant quelqu'un. Devant les gens, il jouait plutôt des chansons rigolotes. Des fois même un peu douteuses ... Bref XD
Yumiko lui demanda s'il avait écrit la chanson pour quelqu'un en particulier. Il prit une inspiration. C'était le moment où jamais ! Une occasion pareille ne se représentera sans doutes jamais.


- Ano ... en fait ...

Mais il n'eût pas le loisirs de continuer parce qu'elle lui coupa la parole. Elle aussi, visiblement, avait quelque-chose à lui dire. Décidément ... c'était la journée des confidences ??? Tout perplexe, il arrêta de jouer et la regarda.

- Heu ... Je t'écoute ? Tu sais bien que je ne suis pas du genre à répéter ! ^^

Ca, c'était vrai en plus. Tomoe avait des amis partout, mais il ne faisait jamais de cancans !!!
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MessageSujet: Re: Promenons nous sur le toit, pendant que les profs y sont pas ! [Tomoe]   Promenons nous sur le toit, pendant que les profs y sont pas ! [Tomoe] EmptyJeu 9 Juil - 19:40

  • Eh beh…..Vous connaissez les situations où deux personnes arrivent en même temps et chacune veut laisser passer l’autre ce qui donne des trucs du genre « allez-y » ; « oh non après vous » ; « je n’en ferai rien, je vous prie » ; « j’insiste » etc…. ? Et deux solutions : soit ça se termine en bagarre générale (« j’t’ai dis de passer abruti ! » ; « j’suis polie, je te laisse y aller avant alors vas-y p’tit c*n), soit en fou rire.
    Eh bien Yumiko trouvait que la situation dans laquelle elle se trouvait y ressemblait fortement. Chacun d’entre eux avait quelque chose à dire mais préférait l’autre y passer en premier. C’est alors que la deuxième solution s’offrit à Yumiko et un rire silencieux la secoua. Mais pas un rire joyeux, plutôt du genre nerveux et qui signifie « mais qu’est ce que je fous là, laissez moi partir. » Finalement, elle aurait peut-être du suivre son instinct et se barrer en courant quelques minutes plus tôt alors qu’il était encore temps. Mais maintenant, trop tard. Elle se voyait mal le laisser en plan alors que tous deux se lançaient dans les révélations de l’année, du siècle même. C’est limite si elle ne priait pas un quelconque dieu de faire intervenir une tierce personne histoire de la sortir de cette histoire. Mais non, toutes les entités célestes avaient décidé de l’abandonner lâchement aujourd’hui.
    Et là, elle mourrait d’envie de lui dire « non mais vas-y commence, ou plutôt finis ce que tu étais en train de dire. » Mais à la place de ça, aucun son ne sortit de sa gorge et ses dents massacraient sa pauvre lèvre inférieure qui n’avait rien demandé.


    "Eto…..Je…tu vois….il… "

    Mouais pas très compréhensible tout ça, elle allait nous faire tous les pronoms personnels ou quoi ? En même temps ce qu’elle avait à dire n’était pas très facile et elle ne savait pas par où commencer. Le fait qu’elle soit malade ou ce qu’elle ressentait pour son « ami ». Dur, comme décision. Décision qui fut pourtant rapidement prise. Elle l’avait interrompu au beau milieu de sa phrase et ne savait donc pas pour qui elle était. Alors elle ne voulait pas lui dire ce qu’elle ressentait pour lui si cette chanson était pour une autre et qu’il était juste venu lui demander son avis. Dans ce cas, elle se sentirait très mal et aurait bien des difficultés à pouvoir le regarder dans les yeux. Alors que si elle ne disait rien et qu’effectivement, il était tombé amoureux d’une autre jeune fille (c’est que les jolies demoiselles ne manquaient pas ici, ce qui la déprimait par moment. Voir tous ces mannequins en herbe trimbaler leur plastique parfaite dans toute l’école avait le don de la faire déprimer sur sa banalité…’fin bon là n’était pas question.), donc si cela s’avérait être exacte et qu’elle ne disait rien, elle pourrait faire comme si de rien n’était et le conseiller en tant qu’amie.
    Son raisonnement logique prouvait par A+B qu’elle ne devait aborder que le premier sujet et non ce qui concernait ses sentiments.

    OK, la décision était prise, maintenant, il suffisait de se motiver et de l’appliquer. Il suffisait ? Très drôle. Quand on sait que la jeune demoiselle allait dévoiler un secret dont seuls ses parents et l’infirmière de l’école était au courant, on pouvait aisément comprendre qu’elle panique un peu. Et si cela le faisait fuir ? Et s’il s’éloignait, ne voulant pas côtoyer une malade ? Dans l’histoire, c’est ce qui lui faisait le plus peur. Elle avait peur de voir les gens s’éloigner, la renier. Elle s’était entourée d’amie pour ne pas connaître la solitude, sachant son espérance de vie réduite. Elle ne voulait en aucun cas se retrouver seule après ses révélations.

    Elle se leva, lui tourna le dos et croisa les mains. Le moment était venu. Et si il y avait bien quelqu’un à qui elle pouvait dire ça, c’était Tomoe. Si lui réagissait mal, elle n’osait espérer ce que ça allait donner avec les autres.


    "En fait….je t’ai menti. Je te mens depuis que je te connais. "

    Super intro. Il fallait vite qu’elle développe, sinon elle allait passer pour quoi ?

    "Quand je te disais que mes malaises étaient dû à un surplus de fatigue, un trop grand stress ou des trucs dans le genre, c’était pas vrai. "

    Elle gardait obstinément le dos tourner, ne voulant surtout pas croiser son regard.

    "Je….Quand je suis née, les médecins m’ont diagnostiqués une maladie. Un de celles qu’on appelle les maladies orphelines car peu de personnes sont atteintes et on ne connaît pas de traitement. "

    Inspiration, crispation. Les larmes montaient et tout son corps se tendait.

    "Mes malaises viennent de là. "

    Point. Elle ne pu aller plus loin, elle n’avait pas envie de lui révéler que son espérance de vie était raccourcie, les longs traitements infructueux qu’elle avait suivi jusqu’à craquer un beau jour et décréter qu’elle arrêtait les traitements expérimentaux, cela la faisant souffrir pour rien.
    Pas un mot de tous cela ne franchit ses lèvres. Non, elle s’arrêta là, s’il avait des questions, elle y répondrait, sinon, ça suffirait.


    "Et toi, qu’est ce que tu voulais dire ? "

    Elle tenta un sourire même si de toutes façons il ne verrait pas, vu qu’elle lui tournait le dos.
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MessageSujet: Re: Promenons nous sur le toit, pendant que les profs y sont pas ! [Tomoe]   Promenons nous sur le toit, pendant que les profs y sont pas ! [Tomoe] EmptyJeu 9 Juil - 20:11

Elle avait du mal, il lui semblait que c'était un peu compliqué à dire ... Et dire que la veille il lui avait semblé qu'il n'y avait pas de secrets entre eux. Ils en étaient là, confidences pour confidences, à ne pas savoir par où commencer. La jeune fille semblait prête à se lancer, Tomoe ne respirait plus ... Qu'avait-elle à dire de si important ????

Elle commença par lui dire que depuis le premier jour où ils s'étaient connus, elle lui mentait.


- Ne ???

Là, il était vraiment sur le ... Oui, enfin, il y était, dans tous les sens du terme en fait ... Car il lui avait toujours fait confiance, et se doutait qu'elle aussi ... Alors le sujet du mensonge devait être particulièrement indigeste à faire avaler.
Elle se mit à parler de ses malaises ... Souvent, elle mettait ça sur le compte de la fatigue, du stress ... et alors quoi ? On la croyait pourquoi ? Parfois, il lui était arrivé de la transporter dans sa chambre avec d'autres camarades alors qu'elle s'était évanouie, avant d'aller chercher le docteur de l'école, qui en général, les faisait sortir de la pièce avant de lui donner des soins. Mais comme elle revenait toujours le lendemain ... Ils ne s'inquiétaient plus à force ... du moins pour certains, car Tomoe n'aimait pas cela ... Quand ça lui arrivait, il se sentait impuissant. Il se leva, posant sa guitare et se rapprocha d'elle, la fixant dans le dos. Il ne savait plus quoi dire, il voulait qu'elle en finisse, il ne savait pas pourquoi, il se mettait à avoir peur.
Elle vint au fait ... Elle était malade, depuis petite. Et ça lui fît comme un coup dans le ventre. Il avait envie de pleurer, il voulait la prendre dans ses bras ... Comment ? Comment la protéger de la maladie ? Est-ce que c'était très grave ? Est-ce qu'elle allait mourir ? Comment lui, simple Lycéens allait-il la protéger de ça ? Il se sentit d'un coup tout petit. Une larme perla sur sa joue, mais il l'essuya de suite, se jurant qu'il ne lui montrerait que son visage souriant, car celle pour qui c'était dur, c'était bien elle. Le reste n'était qu'accessoire. Maintenant, c'était à lui de se montrer fort ... de lui montrer qu'elle pourra toujours lui faire confiance.
Elle lui expliqua alors que ses malaises venaient de là.
Ensuite. Elle lui demanda ce qu'il voulait dire.

Il avait envie de la prendre dans ses bras ... Mais devait-il lui dire ? Oui, la réponse s'imposa d'elle même ... Rien ne devait changer sous prétexte qu'elle lui avait dit la vérité. Mais il ne la toucha pas. Si elle ne le regardait pas, en fait, c'était mieux.


- Tu m'as demandé si cette chanson était pour quelqu'un. En effet ... Je l'ai composée pour toi.

Il e rapprocha d'elle, sans la toucher. Sa voix était un peu tremblante. Il était sous le coup de ce qu'elle venait de lui dire.

- Je t'aime beaucoup, Yumi-Chan ... Tu es comme ma meilleure amie ... Du moins tu étais ... Parce que ... Je ... En fait ...

Il n'arrivait pas à le dire. Il était accablé par le poids de la nouvelle qu'il venait d'apprendre, et par ses sentiment à avouer. Il serra les poings et se concentra. C'était plus facile avec une guitare.

- Je t'aime ! JE T'AIME !!!!

Mais il ne put contenir, sous l'émotion cumulée, une larme ... Et comme il était parti, il ne se retint pas. Il ne se mesurait plus.

- Je ne t'aime pas en tant qu'ami. Moi aussi, je te mens ... Je te mens depuis longtemps ... Je te mens depuis que je rêve de toi, depuis que tu me manques en l'espace de quelques minutes ... J'ai besoin de toi moi !

Il lui aurait dit ça comme il l'engueulait ... il était en colère contre la maladie, qui risquait de lui voler un jour Yumiko. Il se sentait impuissant.
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MessageSujet: Re: Promenons nous sur le toit, pendant que les profs y sont pas ! [Tomoe]   Promenons nous sur le toit, pendant que les profs y sont pas ! [Tomoe] EmptyJeu 9 Juil - 23:16

  • Si jusqu’à présent, le silence avait été reposant, ce n’était plus le cas. Il lui semblait qu’une chape de plomb venait de s’abattre sur ses épaules et ayant tellement peur de la réaction de Tomoe qu’inconsciemment, elle s’était refermée sur elle-même, faisant en sorte d’ignorer tout ce qui l’entourait pour se retrouver dans son cocon. C’était une sorte de technique qu’elle avait mise au point plus jeune lorsque le stress la rendait malade. Elle réussissait à « s’enfermer », à se couper du reste du monde pour quelques minutes, cela lui permettant de reprendre pied et de présenter un visage convenable. En général ça fonctionnait….en général. Il se trouve qu’aujourd’hui était une exception et elle avait beau faire, elle ne sentait pas les larmes refluer, bien au contraire, et son cœur battait tellement fort qu’elle cru un instant qu’elle allait se sentir mal. Ah non ! Pas de malaise maintenant ! Elle avait redouté ce moment pendant longtemps, hors de question de louper sa conclusion en s’évanouissant. Quitte à ce que cela la blesse terriblement, elle voulait savoir comment allait réagir le jeune guitariste, voulait croire qu’il n’allait pas la rejeter de part son maladie. Si lui l’abandonnait, elle ne savait pas comment elle s’en relèverait.

    Pendant un moment, il n’y eut pas un mouvement de fait sur ce toit de l’établissement et Yumiko cru qu’il avait ramassé ses affaires et quitté l’endroit. La panique l’envahit un bref instant, jusqu’à ce qu’il brise le silence.
    La chanson….pour elle…vraiment ? Non, elle n’osait pas y croire, elle ne voulait pas y croire de peur d’une déception. C’est qu’elle était têtue la p’tite demoiselle. On avait beau lui prouver qu’elle avait raison d’espérer, que ses sentiments étaient partagés, elle n’y croyait toujours pas. Cupidon commençait à désespérer et il fallut que Tomoe limite l’engueule, allez savoir pourquoi, pour qu’elle prenne conscience que, oui c’était possible. Son cœur devait l’avoir lâché et être parti voir ailleurs. Même en farfouillant dans sa mémoire, elle ne pouvait pas se souvenir d’un moment où elle avait été aussi heureuse. Tellement heureuse et soulagée qu’elle finit par craquer et les larmes qu’elle retenait jusqu’alors coulèrent sur ses joues à la différence qu’il ne s’agissait pas de larmes de tristesse mais bel et bien de joie et de soulagement mêlé. Joie d’avoir une réponse positive, soulagement de ne pas avoir été abandonné par l’une des personnes auquel elle tenait le plus.

    Elle lui tournait toujours le dos, mais plus pour longtemps. Elle essuya rapidement ses larmes avant de se retourner vers lui un magnifique sourire sur les lèvres. Lentement, presque timidement, elle posa sa main sur l’avant-bras du jeune homme.


    "J’espère que cette fois je ne rêve pas. Aishiteru mo Tomoe-kun. Et ce depuis un moment. "

    A présent, il pouvait se passer n’importe quoi, elle avait l’impression que rien ni personne ne pourrait l’atteindre sur le petit nuage sur lequel elle se trouvait. Comme le disait l’expression consacrée, ses rêves devenaient réalité.

    Pourtant, une ombre passa sur son visage alors qu’elle tentait de formuler la pensée qui la chiffonnait. Raaah, mais va donc prendre des cours d’élocution ou de confiance en soi Yumiko ! Impossible pour ces mots de franchirent ses lèvres. La fatigue de la journée, le stress de sa confidence, le chamboulement suite à la déclaration, tout cela cumulé faisait beaucoup pour une seule personne.
    Elle tenta de ralentir les battements de son cœur et prenant le temps de respirer calmement.


    "Tu…..es-tu sûr de toi Tomoe ? Je veux dire…je suis malade. Bon pour le moment ça peut aller mais avec mes malaises à répétition je suis un fardeau et on ne sait jamais ce qui peut se passer. Je n’ai pas envie que ça te gâche ta folle et rebondissante vie de lycéen. Alors je comprendrais si tu veux qu’on en reste là. "

    Tout son corps, son cœur et son âme lui criaient de ne pas prononcer ses mots, de ne pas laisser à Tomoe une chance de lui échapper. Elle l’aimait de tout son cœur et voulait le savoir près d’elle. Mais elle comprenait aussi qu’il avait peut-être envie de continuer sa vie d’étudiant insouciant comme il l’avait mené jusqu’à présent et elle ne voulait pas lui enlever ça.
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Hirano Tomoe
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MessageSujet: Re: Promenons nous sur le toit, pendant que les profs y sont pas ! [Tomoe]   Promenons nous sur le toit, pendant que les profs y sont pas ! [Tomoe] EmptyJeu 9 Juil - 23:53

Ca y est ... Tout était sorti. Il n'avait pas eu le courage de la toucher ... Il réalisait seulement l'horreur dans laquelle il était en train de se fourrer, et ça ne le rendait pas du tout heureux, car la personne qu'il aimait le plus au monde était malade, et ça, il n'y pouvait rien ... Son sourire éclairait son coeur ... Pour une fois, la situation s'inversait. C'était lui qui perdait son sang froid et qui venait vers une personne en pleurs ... Lui, le petit garçon qui ne pouvait rien contre certaines horreurs de la vie. Il n'arrivait pas à s'arrêter de pleurer ... Il n'avait pas souvenance que ça lui était arrivé comme ça un jour. Il s'attendait à tout, sauf à cela ... Il trouvait cela injuste, tellement injuste.
Le sourire de Yumiko était comme une lumière parmi les brumes qui entouraient son cœur ... et du même coup, leur destin. Il avait besoin vital d'elle ... la seule perspective qu'elle puisse disparaître un jour l'angoissait terriblement. Sa vie prenait un nouveau tournant ...
Retournée à présent, lui souriant, le réchauffant, elle posa sa main sur son avant-bras. Elle espérait ne pas rêver. Tomoe réussit à lui sourire malgré tout, et vous me croirez ou pas, mais son sourire baigné de larmes était en cet instant réellement magnifique et touchant. Personne n'avait vu ça. Il posa son autre main sur la sienne.


- Tu ne rêves pas. Je t'aime, et je te le répèterai jusqu'à ce que tu en sois sûre.

Il l'attira à elle et la prit dans ses bras avec fougue, une scène digne d'un drama à faire pleurer dans les chaumières. Bien souvent, il avait pris Yumiko dans ses bras pour "faire câlin" comme ils aimaient bien dire ... Mais jamais il ne l'avait serré dans ses bras avec une telle passion, et une telle ardeur. Là où on voyait un jeune garçon toujours prêt à aider et à consoler, on voyait maintenant un homme en devenir, tentant l'impossible pour protéger la fille qu'il aime.
Il lui répéta encore quelques-fois qu'il l'aimait, jamais il ne s'en lasserait.
Il savait au fond de lui qu'il ne s'agissait pas d'un simple amour de lycéen. Quelques filles lui avaient plu avant ... mais jamais il n'était tombé amoureux. Il avait attendu la bonne personne, mais jamais il ne se serait douté qu'il s'agissait de Yumiko.

Yumiko revint à lui parler de sa maladie, et sa gorge se serra ... elle lui demandait s'il était sûr. Les larmes coulèrent toutes seules de nouveau. Décidément. Aujourd'hui ils jouaient la carte de la sincérité. Il n'en serait peut-être pas de même ensuite.
Il colla son front contre celui de la demoiselle, la tenant derrière la tête, plongeant dans ses yeux un regard brûlant d'amour.


- Jamais ... Jamais en rester là ...

Il avait envie de l'embrasser ... comment le prendrait-elle ?

- Yumiko ... Je ... je ne sais pas ... pour toi ... Ne me ment plus jamais !!!

Il essayait de sortir ce qui l'angoissait.

- Est-ce ... Est-ce que tu risques de ... mourir ?

Ca y est, c'était sorti. Tomoe avait besoin de le savoir. Il ne voulait plus qu'il lui cache des choses comme celles-ci ... si son amour était partagé, s'il devait devenir son "petit copain" comme on disait pour des jeunes, alors il voulait tout savoir ... Il voulait tout savoir pour comprendre au maximum ce qui se passait, ce qu'était sa vie, et ce qu'il allait devenir. Si jamais elle était malade et risquait d'être handicapée pour le reste de ses jours, il la soutiendrai, il lui ouvrirait les portes, il la porterait dans les escaliers.
Si par contre elle devait les quitter tous, et qu'il ne pouvait rien faire, il l'accompagnerait jusqu'au bout, lui serait fidèle et ferait en sorte qu'elle puisse vivre tout ce qu'elle désirait. Qu'elle s'en aille, sans regrets.

Mais pour cette fois, il ne devait pas être grand, pas être homme. Il posa sa tête dans le creux de l'épaule de son amie.


- J'ai besoin de tout savoir ... Quel est le mal qui te ronge ... qu'est-ce que je peux faire ... Je veux t'aider.

Il replongea son regard douloureux dans le sien.

- Tu vas peut-être m'en vouloir, mais je ne veux plus me retenir.

Il saisit son visage de chaque côté, avec douceur ma vigueur, et apposa ses lèvres sur les siennes. C'était le premier baiser de sa vie, il n'aurait jamais imaginé le donner dans ces circonstances à celle qui était son amie. Il embrassa ses lèvres une fois, puis deux, puis trois, pour l'enlacer finalement.
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MessageSujet: Re: Promenons nous sur le toit, pendant que les profs y sont pas ! [Tomoe]   Promenons nous sur le toit, pendant que les profs y sont pas ! [Tomoe] EmptyVen 10 Juil - 15:12

  • Si c’était encore possible, son sourire s’élargissait à chaque mot qu’il prononçait. D’une main elle tenta d’essuyer ses joues mouillées, maintenant que les larmes ne coulaient plus, afin de retrouver un visage un peu plus présentable et elle entrelaça ses doigts avec ceux de Tomoe comme pour ne pas qu’il s’échappe. Chose qu’il n’avait apparemment pas l’intention de faire dans l’instant mais elle aimait bien ce contact. L’instant d’après, elle se retrouva dans ses bras et le temps de comprendre ce qui venait de se passer, une histoire d’un dixième de seconde, elle se blottit encore plus contre lui profitant de l’impression de sécurité que cela lui procurait. Très tactile comme fille, elle avait toujours apprécié les « câlins », ceux fait en toute amitié mais être dans les bras du garçon qu’elle aimait…ça, ça qui était inimaginable quelques heures auparavant, la rendait heureuse tout simplement. Ses yeux croisèrent ceux de son « ami » et elle se sentit rougir sous l’intensité de son regard. Elle aurait pu rester là des heures, juste à le regarder. Cela fait film à l’eau de rose et pourtant, elle venait de découvrir qu’il y avait du vrai dans cette phrase si souvent ressortit dans les romans « et quand elle plongea ses yeux dans les siens, son cœur rata un battement. » Son cœur….son pauvre petit cœur qui avait été bien malmené ces derniers temps. Mais Tomoe en prendrait soin, elle en était sûre, elle avait toute confiance en lui. Elle hocha la tête lui promettant silencieusement de ne plus jamais lui mentir et de s’excusant pour cette fois-là. Plus aucun secret, une confiance absolue en l’autre, promis.

    Malgré ça, il semblait être indécis, comme s’il cherchait ses mots, comme s’il voulait lui poser une question mais qu’il n’y arrivait pas. Lui laissant le temps, Yumiko ferma les yeux et profita de la chaleur qui lui procurait celui qu’elle pouvait désormais appeler son petit ami. Hontoni ? Elle n’arrivait toujours pas à y croire. Mais ce serait avec plaisir qu’elle allait s’en convaincre.

    Et la question tomba. Et la jeune fille ouvrit brusquement les yeux. Elle s’y attendait. Prétendre le contraire serait mentir. Mais qu’est ce qu’elle pouvait répondre ? « Oui je vais mourir, tout le monde meure un jour. » Ce n’était pas ça qu’il voulait savoir, elle en était consciente, il avait le droit de savoir certes, encore fallait-il qu’elle réussisse à la dire. Faut croire que c’était la période de je-veux-te-dire-quelque-chose-mais-je-trouve-pas-mes-mots.
    Elle releva la tête et posa sa main sur la joue de Tomoe.


    "Ano…..oui. D’après les médecins, mon espérance de vie est réduite. Mon cœur ne tiendra pas aussi longtemps qu’il le devrait. Il semblerait qu’au bout d’un moment mon cerveau débloque aussi et que je ne puisse plus effectuer les mouvements basiques de la vie quotidienne."

    Elle avait sorti sa dans un souffle, comme si s’arrêter signifierait qu’elle ne pourrait plus continuer. Elle se souvenait encore du jour où le médecin lui avait annoncé ça, ce jour resterait sans doute gravé pour toujours dans sa mémoire. Depuis toute petite, elle avait bien remarqué qu’un truc clochait chez elle et ses parents ne lui avaient pas caché. Mais ce n’est que lorsqu’elle souffla ses douze bougies qu’ils décidèrent qu’il était temps pour elle de tout savoir. Le médecin, qui la suivait depuis sa naissance lui avait tout bien expliqué. Dans les temps qui avait suivit, la santé morale et physique de Yumiko s’était dégradée. Puisqu’il n’y avait rien à faire, se disait-elle, pourquoi ne pas laisser tomber ?
    Et puis elle s’était reprise, ce fut long mais ils y arrivèrent, et se transforma en la jeune fille que tout le monde connaissait : bosseuse, sociable, amicale et aimant être entourée.
    Bien que sa maladie ne soit pas taboue chez elle, elle préférait ne pas en parler et vivre sa vie comme elle le pouvait.


    "Tu comprends maintenant pourquoi je suis toujours dispensée de sport. "

    Dit-elle en souriant, amusée. Pas une larme, même pas une larmichette. Rien, ses yeux étaient secs ainsi que ses joues et son sourire toujours présent. En parler lui avait fait énormément de bien et elle sentait qu’un poids s’était envolé. Elle respirait plus librement maintenant qu’elle avait mis quelqu’un dans la confidence, et pas n’importe qui.

    Heeee ? Lui en vouloir de quoi ? Qu’est ce qu’il racontait ? De quoi il…….. Ah d’accord.

    Au premier abord surpris, Yumiko se détendit rapidement avant de répondre à son baiser.


    "Mais ne te retiens dont pas. Tu as droit à un quota…..illimité ! "

    Et pour la première fois depuis le début de cette escapade sur le toit, c’est un rire franc et sincère qui lui échappa.
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MessageSujet: Re: Promenons nous sur le toit, pendant que les profs y sont pas ! [Tomoe]   Promenons nous sur le toit, pendant que les profs y sont pas ! [Tomoe] EmptyVen 10 Juil - 16:21

Remarquez qu'il lui avait dit "Je ne veux plus me retenir", et non "Je ne peux plus me retenir", déjà parce que Tomoe, parfaitement sain d'esprit n'était pas du genre à avoir des pensées perverses, et parce qu'il ne voulait plus brimer ses sentiments et ses envies. Ne pas lui avouer pendant tout ce temps combien il était amoureux d'elle lui avait beaucoup coûté. Il s'était collé de tout son corps contre elle, ne voulant pas perdre une seule miette de sa chaleur, comme s'il cherchait du réconfort. Il se trouvait égoïste en cet instant ... C'était Yumiko qui avait besoin d'être soutenue, pas lui ...

Elle souriait, et même, elle riait. Tomoe était en larmes, et il n'arrivait pas à s'arrêter de pleurer. La nouvelle qu'elle lui annonça lui tomba dessus comme un couperet. Là encore, pouvait-il se donner le droit d'être malheureux ? C'était sans doutes plus tragique encore pour elle que pour lui, elle dont le destin était déjà scellé, elle qui n'avait pas le droit d'espérer un jour avoir une famille, des enfants, des petits enfants, et se marier peut-être ... Qui d'ailleurs voudrit d'une femme condamnée à mort ? Tomoe ... il voulait d'elle toute entière ... Mais il arriverait bien un moment où elle allait mourir ... Devait-il à cause de cela prendre peur, refuser en bloc ses sentiments, trouver un prétexte quelconque pour ne pas sortir avec elle ? La réponse, une nouvelle fois s'imposa d'elle même. Il l'aimait ... Il préférait l'aimer pour 1 an, 5 ans, 10 ans, peut-être 30 ou 50, allez savoir ... Il préférait cela plutôt que de la laisser à un autre.

Sa vie prenait un nouveau tournant sans qu'il le veuille. Il voulait consacrer sa vie à Yumiko pour la rendre heureuse, lui offrir tout ce dont elle rêvait avant qu'elle ne disparaisse.
Il était anéanti par la perspective de la perdre, elle souriait, très heureuse de l'avoir trouvé, de pouvoir goûter au bonheur et finalement, cette perspective le réconforta. Il décida d'être celui qui pourrait rendre sa vie plus supportable. Et en attendant, si elle devenait handicapée et qu'elle ne pouvait plus s'occuper d'elle, il le ferait.

Il avait du mal à réprimer son désir de l'embrasser, de la serrer dans ses bras encore et encore. Qu'importait la réunion du comité, et ensuite celle du club musique. Qu'importait tout cela. Elle était la seule importante pour lui. Le reste désormais devenait accessoire. Là, il avait fini de jouer pour de bon.
Il ne l'embrassa pas qu'une fois, mais trois, et dû se retenir pour ne pas se laisser emporter plus loin, faire ce que son corps lui commandait ... heureusement, il avait encore sa tête pour le retenir. Yumiko parût surprise quand il l'embrassa, mais finalement il pensa que cela lui plut. Alors qu'il la serrait de nouveau dans ses bras, il sentit son corps tressauter. Elle pleurait ? Non, elle riait. Il s'écarta d'elle pour la regarder. Son rire était communicatif, et ses larmes cessèrent de couler. Il quitta ses bras et essuya ses larmes avec le bout de ses manches.


- Sumimasen. Je n'ai pas le droit de pleurer.

Il souriait toujours, son cœur était réchauffé.
En réponse à sa question, s'il comprenait pourquoi elle était dispensée de sport, il lui avait répondu.

- Je comprends. Je comprends pleins de choses maintenant.

Il comprenait aussi pourquoi elle fait toujours très attention à ne pas se fatiguer. Et surtout, quelle était l'étincelle qui ne brillait pas dans ses yeux, celle de l'espérance, tout simplement. Elle brillait plus que jamais dans le regard de Tomoe. Il était revigoré.

- Tu peux compter sur moi ... Tu pourras toujours compter sur moi.

Pour Tomoe cette phrase signifiait "Je t'aime. Je t'aime pour toujours." Il n'espérait plus une histoire de Lycéens. Et d'ailleurs, compte tenu des circonstances, c'était impossible. Ils partageaient maintenant trop de choses.

Elle lui dit qu'il avait le droit à un quota illimité de bisous. Il ne se fît pas prier et l'attrapa par la taille et l'embrassa sur le front avant de l'attirer de nouveau contre lui, comme s'il la protégeait de tous les maux.


- Je me battrai avec toi, je te le promets.

Il lui caressa la nuque. Et la regarda quelques minutes plus tard comme piqué au vif.

- Et non, tu ne rêves pas ... Ce serait vexant si tu te réveillais demain en te disant que tu as rêvé !

Il plaisantait bien sûr.
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MessageSujet: Re: Promenons nous sur le toit, pendant que les profs y sont pas ! [Tomoe]   Promenons nous sur le toit, pendant que les profs y sont pas ! [Tomoe] EmptyVen 7 Aoû - 16:13

    On se serait cru dans un drama. Mais celui qui n’a jamais rêvé que sa vie ressemble à une scène de film lève la main. Personne ? On est d’accord. ‘fin bref, là n’était pas le débat. De toutes manières, en cet instant précis, Yumiko n’en avait strictement rien à faire de ces discussions plus ou moins philosophiques. Tout ce qui lui importait, était le moment présent, moment qu’elle souhaitait éternel, bah oui, elle était heureuse alors tant qu’à faire, pourvu que ça dure.

    Riant toujours, et incapable de s’arrêter, elle posa sa main sur la joue de son « ami » et effaça les dernières traces laissées par les larmes. Il était tellement…mignon ? trop chou ? adorable ? Rien ne semblait correspondre, mais l’idée générale était là.


    "Bien sûr que si tu as le droit de pleurer. Rien de ce que je t’ai dit ne doit te faire changer. Tu dois rester le jeune homme exubérant et totalement à l’aise avec ses émotions que j’ai connue. "

    Sous-entendu, j’ai besoin que tu restes comme ça. Car si lui se mettait à changer, elle allait perdre tous ses repères et ça ce n’était vraiment mais alors vraiment pas bon. Parce que oui, Yumiko était une jeune demoiselle ayant des difficultés à se projeter dans l’avenir, ce qui est compréhensible, mais aussi étant craintive devant tout ce qui était nouveautés, ou changements. Elle avait ses repères et elle y tenait. C’est pourquoi un brutal changement de caractères, surtout venant de Tomoe, la mettrait dans tous ses états.

    "Tu ne dois en aucun cas changer ta personnalité, ta façon d’être. Promets-moi que tu resteras le Hirano Tomoe que j’ai connu en entrant à Fuyu Gakuen. "

    Il avait intérêt à répondre par l’affirmative ! Autoritaire elle ? Parfois, mais seulement quand ça valait le coup hein ! Faut pas non plus la faire passer pour un tyran en puissance.

    Quant à sa phrase sur le fait qu’elle pourrait toujours compter sur lui, elle craqua (côté positif de la chose) et pour la première fois, pris les devant et, après une hésitation, pris l’initiative de l’embrasser à son tour. Un chaste baiser qui voulait dire beaucoup. Il avait toute sa confiance mais il avait aussi pris possession de son cœur et tout ce qui va avec. A lui d’en prendre soin à présent. Y’avait plutôt intérêt parce que les amis vers qui elle pourrait se tourner si cela se passait mal n’était pas foule. Sayuri au mieux, le seul souci était qu’elle était aussi amie avec Tomoe. Donc la galère si leur histoire tournait mal. Mais pourquoi s’en faire, pourquoi s’inquiéter inutilement. Non, non, non, il lui fallait profiter de son bonheur.


    "Oh eh bien si je persistais tout de même à croire que j’ai rêvé, je compte sur toi pour me remettre les idées en place. "

    C’était bien son genre tiens, de se réveiller le lendemain matin en étant persuadé que tout cela n’était qu’un rêve et que cela n’avait aucune chance de se réaliser dans la réalité. Pessimiste elle ? Hum….plutôt pas sûre d’elle du tout.

    Une question lui trottait dans la tête et le moment, lui semblant propice, elle se décida à la poser, amusée et taquine.


    "Ne, Tomoe, je peux savoir quelque chose ? Depuis quand t’es-tu aperçu que j’étais….plus qu’une amie ? "

    Pourquoi savoir ça ? Sans aucune raison précise, juste pour info et pour combler la petite curieuse qu’elle était.


Spoiler:
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MessageSujet: Re: Promenons nous sur le toit, pendant que les profs y sont pas ! [Tomoe]   Promenons nous sur le toit, pendant que les profs y sont pas ! [Tomoe] EmptySam 8 Aoû - 10:30

Il ne manquait plus que les pétales de cerisier, et là on avait vraiment le gros cliché qu'on voit dans tous les bons dramas et les shoujos ... il ne manquait plus qu'une petite musique au piano, et tout serait parfait. Mais bon, on est pas dans un drama, on est pas non plus dans un shoujo, on est juste entre RPGistes un peu débiles sur un forum qui font semblant de rien, mais continuons à nous comporter comme tels et revenons donc à nos moutons.
Elle était là, dans ses bras, et il la serrait contre lui, comme jamais, se délectant de ce moment, réalisant que la personne qui hantait son coeur était bien plus fragile que tout ce qu'il avait pu imaginer. Comment vivre heureux alors que la froide main de la mort planait au-dessus d'eux ? Yumiko lui apporta la solution dans la minutes qui suivit, lui confiant qu'elle avait besoin plus que jamais que Tomoe reste le même et qu'il ne change pas, qu'il reste le même gamin mettant des choses bizarres dans les casiers des gens, des coussins péteurs sur les chaises des arrogants de la classe A, ou des moustaches sur les photos de classe. Yumiko avait besoin de ça, il ne savait pas vraiment pourquoi, il était loin d'être aussi psychologue, et surtout très loin d'avoir tous les éléments pour la comprendre. Il lui faudrait maintenant réapprendre à la connaître avec tous ces nouveaux éléments.


- Oui, je te le promets.


Il allait tout faire désormais pour prendre sur lui. Il n'avait plus le droit d'aller mal, Yumiko comptait sur lui ...
Il ne tarda pas d'ailleurs à lui en faire part, ce qui eut pour résultat qu'elle l'embrasse. Un baiser chaste, qui le surprit, et lui fît même monter le rouge aux joues. Elle lui dit que de toutes façons, si elle continuait à croire qu'elle était en train de rêver, elle comptait sur lui pour lui rappeler que ce n'était pas le cas !


- Oh oui, tu peux compter sur moi !!!

Il lui déposa un nouveau baiser sur la joue et la reprit dans ses bras en la berçant doucement. Sur le toit de l'école, c'était comme si le temps était en train de s'arrêter ... Quand Yumiko lui posa LA question à laquelle il n'avait absolument pas de réponse.

- Je ne sais pas. C'est important ?

Il lui dit cela doucement, aucunement sur un ton de reproche. Depuis quand avait-elle commencé à occuper une place privilégiée dans son coeur ? Sûrement depuis qu'il la connaissait ... depuis quand avait-il pris la peine de s'en apercevoir et de nourrir ce sentiment ? Il ne le savait pas trop ... Il était loin de se poser ce genre de question, préférant suivre ses sentiments ...


- Et si je te la retourne, que m'en dis-tu ?

Il lui demanda pour voir ce qu'elle même lui répondrait.
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MessageSujet: Re: Promenons nous sur le toit, pendant que les profs y sont pas ! [Tomoe]   Promenons nous sur le toit, pendant que les profs y sont pas ! [Tomoe] EmptyDim 9 Aoû - 19:46

    Chic, il avait promis ! Parfait tout ça, ça lui faisait un souci en moins, ok, problème suivant ! Naaan, c’était pour plaisanter, elle n’était tout de même pas submergée par les problèmes au point de les trier par ordre d’importance et de conséquences dramatiques. En plus, en moins d’une journée, trois des ces « problèmes » avaient été résolus et pour fêter ça, elle allait faire en sorte pour les quelques heures à venir –histoire de dormir correctement et sans cauchemars- la bonne humeur soit son credo.

    Oh il est était trop mignon quand il rougissait, ce qui d’ailleurs fit rire la jeune fille. Autant en profiter et hop ! Un autre petit bisou pour la peine. Eh oui, miss Takeda n’était pas vraiment le genre de personne exubérante mais quand elle relâchait la pression, on avait presque l’impression de voir une gamine par certain moment.


    "Important ? …….Pas du tout, c’était par simple curiosité que je posais cette question, ne te sens pas obligé d’y répondre. Tu devrais le savoir que je suis très, trèèès curieuse. "

    Eh bah oui, sous ses airs de poupée de porcelaine se cachait une grande curieuse, pas dans le sens commère (faut pas exagérer non plus), mais qui se passionnait pour bon nombre de chose et comme à chaque fois que quelque chose l’intéressait, une multitude de questions avec plus ou moins d’intérêts se posaient à elle.
    En ce qui la concernait…quand avait-elle commencé à voir Tomoe autrement qu’en ami ? Oh sûrement quelques mois à peine après leur rencontre. Non la question était quand avait-elle accepté le fait d’être finalement tombée amoureuse, elle qui rêvait –comme toute les filles- de connaître ce sentiment tout en le craignant ? Ca, c’était beaucoup plus récent. Et une fois le fait accepté, il fallait vivre avec et jouer l’amie tous les jours. La galère ! Heureusement, ce temps difficile, sûrement pour les deux protagonistes- se terminait sur ce toit. Drôle de situation. Eux qui se tournaient autour depuis un moment avait fini par « craquer » et –au diable leurs craintes- révéler à l’autre l’étendu de leur sentiment. La situation aurait pu être gênant si l’un des deux ne ressentait pas la même chose. Imaginez-vous, une personne motivée à se déclarer et qui reçoit comme réponse « restons amis ». C’est pas très agréable et la plupart du temps cela ruine les relations entre ses deux personnes. Enfin ça, c’est ce qu’elle avait entendu dire. Pour Yumiko, la question ne se posait même pas vu qu’à l’instant même elle se trouvait sur le toit de leur établissement, mieux parmi les plus calmes et les plus agréables de l’école, dans les bras de celui qui faisait battre son cœur comme le dit la formule consacrée. Alors tout le reste, elle s’en fichait royalement.


    "Eh bien pour répondre à ta question, ça fait un moment déjà. Tu ne peux pas imaginer ce que je ressentais lorsque d’autres filles t’approchaient. J’avais envie de leur dire de ficher le camp ! "

    Et Yumiko d’éclater de rire à ce souvenir. Oh elle s’en souviendrait toujours de cette bouffée de jalousie qui était montée en elle alors que trois minettes coiffée n’importe comment, la jupe trop courte et une attitude vulgaire « ah ces premières années ! » -bon, elle n’était pas vraiment objective mais qu’importe- que ces trois demoiselles donc était allée parler pour X raisons à SON Tomoe ! Son crayon en avait fait les frais et avait fini cassé en deux sous le regards étonnés de sa voisine de classe. Mais toujours zen la Yumiko hein !

    Son regard vagabondant fini par tomber sur sa montre et…..
    .
    .
    .
    .
    Heeeeeeeeee ? Horreur ! Malheur ! Enfer et confusion ! Il était déjà si tard ! Elle n’avait pas vu le temps passer et vu tout ce qui lui restait à faire avant d’aller rejoindre son lit…..


    "Ano…… en résumé : Kyaaaaaa ! Nan mais t’as vu l’heure ! Allez hop on s’en va ! Le surveillant ne va sûrement pas tarder à passer faire sa ronde par ici, vaut mieux qu’il ne nous y trouve pas. "

    Et la voilà ramassant ses affaires et se dirigeant vers la sortie tout en gardant la main de Tomoe entrelacée à la sienne. Horsde question de le lâcher….des fois qu’il s’envole.
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