Asami-chan [UC]

Votre ~~merveilleuse~~ admin s'est lancé le défi de gérer 3 comptes pour voir si elle en est capable =O

Cast'

NOM :

Ikeuchi

PRENOM :

Asami, Yui, Midori (ses autres prénoms)

ÂGE :

17 ans

SEXE :

F

ORIENTATION SEXUELLE :

Hétéro'

OPTION :

Athlétisme -saut-

ANNEE :

3ème

Perso'

PHYSIQUE (min. 12 lignes) :

“Pretty woman, stop a while
Pretty woman, talk a while
Pretty woman, give your smile to me
Pretty woman, yeh yeh yeh
Pretty woman, look my way
Pretty woman, say you'll stay with me”

Kimura Kaela singing Roy Orbison

Depuis sa plus tendre enfance, la jeune Asami est une jolie demoiselle. Joli minois, silhouette agréable à regarder, des goûts vestimentaires raffinés. La demoiselle avait et a tout pour plaire.
Sa peau est d’une couleur plutôt claire, et même l’été si elle bronze au soleil, elle conserve sa pâleur. Asami n’est pas une fille qui bronze au point d’être prise pour une indienne peut-être. Parce que les Indiens ont la peau plus mate que les Japonais. Elle a la chance de n’avoir aucune impureté du genre boutons ou points noir sur sa jolie peau pâle. Ainsi elle peut s’exhiber sans gêne, surtout que niveau silhouette elle peut se le permettre ! Même si elle n’est pas très grande, ses jambes restent longues et fines. Elle a des formes là où il les faut, un ventre plat et un peu de poitrine, ni trop ni pas assez. Ainsi elle peut mettre des robes, des jupes, et exposer ses belles jambes aux yeux des autres. Elle ne cherche pas à attirer et attiser les jalousies, mais juste à mettre en valeur le fait qu’elle ait un physique des plus agréables. Elle n’est pas non plus narcissique à en briser un miroir, mais elle ne se trouve pas moche alors pourquoi elle se cacherait, franchement ? Elle n’attire peut-être pas autant de regards que certaines filles de son lycée ou des mannequins, mais ça lui suffit de se sentir un peu désirable. C’est pour cela qu’elle prend soin de son apparence. Elle n’est pas du genre à se dénigrer et se dévaloriser. Elle s’est beaucoup faite draguer par les français lors de son séjour dans le pays de la Tour Eiffel, apparemment les nippones sont très appréciées là-bas.
Asami possède de beaux cheveux raides et soyeux qu’elle entretient avec soin. D’ailleurs vous verriez le nombre incalculable de shampoings dans sa salle de bains ! C’est impressionnant. Aux yeux de la jeune fille, les cheveux c’est quelque chose de très important, c’est l’un des atouts majeurs de la beauté. Il faut dire qu’une fille ou un garçon, aussi mignon(ne) soit-il (elle), ayant une coupe ringarde, dépassée ou tout simplement horrible paraîtra tout de suite repoussant. Les cheveux, c’est important, elle le répète. Les portant les plus souvent courts, enfin courts, pas la coupe garçonne qui ne va qu’à certaines et sûrement pas à elle, mais courts qui s’arrêtent au-dessus des épaules. Mais parfois elle les laisse pousser jusque dans le dos, au niveau de la poitrine pour ceux qui la regardent de face –et louchent un peu sur son décolleté n_n. D’une couleur châtain foncé, sa chevelure s’est éclaircie au fil des années car lorsqu’elle était petite, Asami avait les cheveux d’un noir de jais ! Mais sa couleur actuelle est cependant naturelle, comme quoi tous les Japonais n’ont pas les cheveux noirs de chez noirs …
De fins sourcils surmontent une paire d’yeux bridés, reflétant sans problème son appartenance à la communauté asiatique. Ses yeux sont tout aussi marron que ses cheveux, mais cela tire plus vers le noisette ou chocolat au lait –ahah ! Un nez légèrement étalé sur son visage mais qui reste néanmoins banal, et enfin pour compléter ce joli minois à croquer, une bouche aux fines lèvres, bouche qui s’étire souvent en un sourire radieux et gracieux. Oui, la demoiselle sourit quasiment tout le temps, laissant apparaître ses dents blanches, plus ou moins bien alignées. Elle n’a pas honte de sourire avec les dents, contrairement à certaines personnes de son entourage qui, sur les photos, esquissent un sourire forcé en étirant légèrement les lèvres sans les desserrer pour autant –je suis une fervente adepte de ces sourires à la c** XD.
N’empêche que … Le sourire d’Asami, il rend le leurs aux autres ! Certains ont le rire contagieux et communicatif, elle c’est le sourire. Même une personne triste arrive à sourire si Asami le fait aussi. C’est un peu bizarre mais c’est un fait. Vous y croyez ou non. Asami sourit tout le temps car elle adore voir les gens heureux et il lui suffit de voir un papy se faire aider par un adolescent à traverser la route pour avoir un sourire radieux sur le visage. N’importe quelle situation, tant qu’elle réchauffe les cœurs, lui convient. Mais ce qui lui plaît le plus c’est surtout lorsque les personnes qu’elle aide en amour finissent ensemble et heureux. Pour elle c’est vraiment le summum de la joie, parce que l’amour est le plus beau des sentiments et qu’elle le chérira pour toujours.
Pour en finir avec tout ça, parlons un peu de sa garde robe peut-être : Asami porte un peu de tout, du moment que cela va avec son style, mais avouera avoir une certaine préférence pour les jupes et les robes. En été, elle en abuserait presque ! Mais elle en porte aussi en hiver avec des collants et des bottes, il ne faut pas croire ! Elle adore porter des vêtements colorés. Ensuite, qu’ils soient rayés, unis, à pois, franchement elle s’en fiche, du moment qu’elle trouve une couleur qui lui convient. Elle n’aime pas trop porter des tenues aux couleurs sombres et ternes dans les tons de noir et gris, mais ça lui arrive aussi. Si elle a un coup de cœur sur un gilet ou une tunique de couleur sombre, vous pouvez être certains que malgré sa réticence habituelle elle l’achètera et le portera. Une fille un peu difficile à suivre quant à ses goûts vestimentaires, mais on l’aime quand même !

CARACTERE :

A comme Adorable
S comme Studieuse
A comme Avenante
M comme Maligne
I comme Intrépide

La demoiselle a bien sûr d’autres qualités et défauts mais ceux-ci sont peut-être ceux qui ressortent le plus de sa personnalité. Asami est une jeune fille douce et gentille, qui a pour philosophie de toujours aider ceux dans le besoin. Avenante comme dit plus haut, elle cerne très vite les problèmes d’autrui et dans la mesure du possible, essaie de les résoudre. Elle ne fait pas cela dans le but de se faire des amis par procuration du genre « j’aide untel parce qu’il a ceci et cela et je l’aurai dans mon répertoire » … Non, chez elle, c’est naturel de rendre service. Cependant elle ne le fait pas toujours et peut parfois se révéler être une abominable peste. Mais heureusement cela arrive moins souvent, et on retiendra plus son caractère de gentille fille que l’autre. Nous n’irons pas jusqu’à dire qu’elle a deux personnalités tout de même …
Certains cachent une tristesse sans bornes derrière un sourire radieux, pas elle. Elle a la chance d’avoir deux parents bien vivants et inséparables –du moins pour le moment-, un toit, des amis … Elle n’est pas la riche héritière de je ne sais quelle entreprise mais sa vie lui convient parfaitement. De toute manière la demoiselle reste persuadée que les gens blindés d’argent ne sont pas ceux qui sont les plus heureux. Ainsi, elle n’a donc rien à leur envier.
Assez curieuse sur les bords –mais il n’y a pas de « C » dans son prénom ^w^-, la jeune nippone ne fourre pas son nez partout mais presque. Sa lubie du moment est de jouer les Cupidon sans la flèche, c’est-à-dire dès qu’elle entend parler d’une histoire d’amour chez quelqu’un qu’elle connaît, de près ou de loin, elle va tout faire pour aider cette personne à rendre son amour bien réel. Ainsi, une fois elle a été aider une fille de deux ans sa cadette qui était amoureuse d’un garçon plus âgé. Elle était allée voir le garçon, lui avait dit des tas de gentilles choses sur la petite et lui avait demandé s’il lui était possible d’aller faire connaissance avec elle parce qu’elle n’osait pas trop l’aborder. Le garçon avait été un peu surpris sur le coup mais avait accepté, il n’avait pas grand-chose à perdre. Et depuis, ces deux-là sont toujours ensembles et Asami reçoit parfois des nouvelles de sa kouhai qui est dans un autre lycée de Tokyô avec son copain. Asami déteste perdre et lorsqu’elle n’arrive pas à mettre deux personnes ensembles, ça la fait enrager. Mais au final elle se dit qu’elle n’y peut rien puisque l’amour ça n’est pas sur commande et ça, elle l’a très bien compris. Mais dans d’autres domaines, perdre est sa bête noire. Travailleuse acharnée, elle lutte pour la victoire dès qu’elle le peut. Elle n’est pas tant perfectionniste mais surtout ambitieuse et désireuse d’obtenir ce qu’elle veut par ses propres moyens. C’est dans cette optique qu’elle a eu les meilleurs résultats nationaux d’entrée au lycée. Elle aurait pu aller dans une grande école du type Eitoku Gakuen, mais d’une cet établissement était pour les personnes ultra riches, ce qu’elle n’est pas, et de deux Asami voulait s’essayer à l’internat pour être autonome. Du coup, elle a sauté une classe au collège également, la première année. Elle est donc passée de la dernière année de primaire à la seconde année de collège, se retrouvant du coup dans la même classe qu’Akira qu’elle avait l’habitude de voir dans la classe supérieure.
Quand je dis que mademoiselle Ikeuchi-san est intrépide, j’entends par là qu’elle n’a pas froid aux yeux. Elle ne recule devant rien, sauf les insectes, mais c’est une autre histoire. Bah ouais, elle reste une fille, hein, c’est pas Robocop >_> Une fois elle est partie en randonnée toute seule parce qu’elle était en vacances à la montagne et que personne ne voulait l’accompagner, et elle est revenue indemne ! Elle aura tout fait cette petite !
Pour revenir à ses prouesses scolaires, la demoiselle fait la fierté de sa famille, autant les parents que les oncles et tantes. Attendez, les meilleurs résultats nationaux, c’est pas rien ! Malgré tout Asami a donc choisi un banal lycée public, ayant tout de même un bon niveau scolaire. Mais j’entends par là que ce n’est pas l’élite de l’élite … Mais elle y est très heureuse, et satisfaite, interne depuis sa première année …
Cependant, ayant eu la chance de partir un an en France pour sa deuxième année, elle a un peu abandonné le lycée et revient en force pour sa troisième année ! Elle n’est pas dans la classe de son ami Akira qui est en B mais ce n’est pas gênant.
Notre Asami n’a pas sa langue dans sa poche et n’hésitera pas à vous balancer vos quatre vérités si elle estime que c’est nécessaire. C’est ainsi qu’elle a refoulé une fille en France qui la critiquait dans son dos en croyant qu’elle ne comprenait pas mais malheureusement pour elle, elle avait écouté attentivement ses paroles et avait demandé la traduction à son hôtesse. Et ce n’était pas très sympathique, elle la traitait de sale chinoise -qu’elle n’était pas bien sûr- qui se prenait pour la coqueluche du lycée parce que tout le monde venait lui parler. Elle était allée la voir et lui avait balancé quelque chose que son amie lui avait traduit pour lui fermer le clapet. Et cette fille n’avait pas demandé son reste …
Asami reste une fille adorable qui déteste la solitude et adore fanfaronner ; elle ne ratera pas une occasion d’aller s’amuser au karaoké du coin avec une bande de copines de classe, où d’aller manger un bol de ramen en racontant des tas d’anecdotes plus ou moins gentilles sur ses profs ! Très sociable, elle va très facilement vers les autres. C’est un atout majeur aujourd’hui pour se fondre dans la société. La demoiselle sait très bien faire la cuisine, enfin uniquement les gâteaux parce que c’est une grande gourmande et que sa mère en avait plus qu’assez de voir sa fille se traîner à ses pieds pour qu’elle lui fasse un bon gros gâteau au chocolat. Elle lui a filé les recettes et Asami a été patiente et a appris. Elle a même essayé « Leçons de Cuisine » sur la Nitendo DS !! Un phénomène ambulant.
On a l’impression que c’est une fille toujours en forme et qui telle une pile électrique et rechargeable ne s’arrête que la nuit, mais Asami a aussi ses moments de faiblesses comme tout le monde. Très attachée à sa famille, elle a perdu sa grand-mère maternelle de qui elle était très proche pendant qu’elle était en France. Elle ne pouvait pas revenir pour l’enterrement et en a beaucoup souffert. Elle avait même demandé à Kiki-kun d’y aller à sa place tellement c’était douloureux pour elle de ne pas être présente. Et comme le jeune homme était son meilleur ami, elle se disait que « Obâsan penserait un peu à Asami si Kiki-kun venait pour elle ».
Enfin, il y a encore des tas de facettes de la demoiselle à découvrir, mais je vous ai dévoilé l’essentiel. A vous d’aller faire sa connaissance pour en savoir plus …

CLASSE SOCIALE :

[] Riche [X] Moyen [] Pauvre

HISTOIRE (min.30 lignes) :

RELATIONS :

Yabuki Akira - ami d'enfance. En vérité c'est le fils de la meilleure amie de sa mère. Ils se connaissent depuis bien longtemps maintenant.

Plus

AVATAR :

Aibu Saki

CODE :

OK by Ayu'

NIVEAU DE JEU :

I'm Izumi && Ayuyu ^w^

Vous

PSEUDO :

MinaChan (encore moi !)

ÂGE :

16 ans et demi toujours

COMMENT AVEZ-VOUS TROUVE LE FORUM? :

C'est le mien n_n

FREQUENCE DE CONNEXION (approximativement) :

7/7

GOÛTS :

“Les sucrerires” seraient la première chose qu’elle vous répondrait si vous lui demandiez ses goûts. C’est instinctif chez elle, les gâteaux, les bonbons, les petites douceurs, tout y passe ! Ainsi vous la verrez souvent soit en train de cuisiner, soit en train de s’empiffrer de bêtises en tout genre et même souvent de ce qu’elle vient de mijoter. Si seulement elle savait se préparer des trucs équilibrés, mais non, le seul truc qu’elle connaît c’est : gâteaux au chocolat, tartes à la fraise ou à d’autres fruits, clafoutis, mousses au chocolat ou aux fruits, tout y passe ! Même parfois elle se lance dans la cuisine de desserts étrangers, et sa plus grande réussite sera la crème brûlée française ! Elle en est très fière, de sa crème brûlée *o* Même que Kiki-kun vient la soudoyer pour qu’elle lui en fasse des fois ! Ah ce sempaï, lui c’est pas une crème, c’est une tête brûlée èwé (XD). Sinon la jeune fille est une grande sportive et au lycée pratique l’athlétisme, catégorie saut en hauteur. C’est d’ailleurs l’une des meilleures filles de son équipe, puisqu’elle vise toujours le plus haut ! Elle aime l’aventure, les sensations fortes. Pas que ces manèges du type montagnes russes, mais l’escalade aussi, la randonnée et des tas de trucs qu’en général les filles fuient et les mecs prônent … Sportive et avec sa touche féminine, notre Asami a tout pour plaire ! ^w^ Elle adore regarder le ciel des heures durant, elle le voit comme une liberté inaccessible. C’est pourquoi elle essaie de s’en rapprocher à travers le saut en hauteur, voulant sauter toujours plus haut. Parfois elle peut rester jusqu’à très tard au stade pour s’entraîner encore et encore … Cependant durant son séjour en France dans le lycée où elle se trouvait il n’y avait pas autant de choix sportifs qu’à Fuyu et elle a dû se spécialiser durant un an dans un d’autre domaines, parce qu’en plus tu ne fais pas un sport à l’année comme à Fuyu là-bas, tu fais un cycle avec trois ou quatre sports différents, pour t’initier à différents horizons. Ainsi elle avait fait du handball, du ping pong, de la musculation et un peu d’athlétisme mais malheureusement de la course. Elle était douée mais aurait tellement préféré du saut en hauteur … Enfin bref elle a un peu touché à tout. De plus son hôtesse était fan de photographie et elle lui a appris à manier un appareil photo, ce qu’elle trouve très intéressant. Mais trop novice pour prendre la Photo en option à Fuyu. Elle a donc continué le saut en hauteur qu’elle avait été contrainte de stopper pendant un an. Sinon Asami adore passer du temps avec son sempaï et meilleur ami Akira. L’amitié entre deux sexes, vous dites que ce n’est pas possible ? Ben avec eux si, ils s’entendent très bien, bien qu’ils soient de toute évidence passés par la case « couple ». Oui, Asami est sortie peu de temps avec Akira, malgré le fait qu’elle connaissait son caractère sulfureux et dragueur. Et évidemment, cela n’a pas duré, mais ils ne se sont pas séparés en mauvais termes, ainsi ils s’entendent toujours aussi bien en tant qu’amis. Ainsi elle adore passer du bon temps avec lui. Comme expliqué dans le caractère de notre demoiselle, elle adore aider les gens à former des couples, pour les timides ou autre. C’est son passe-temps préféré ! Et elle a tellement de facilité en classe, elle a le temps à perdre là dedans vous me direz !

HISTOIRE :

Mes plus lointains souvenirs remontent à mes cinq ans, quand mes petites sœurs sont nées. Oui, alors que je n’avais soufflé mes quatre bougies que depuis un mois ou deux, mère m’avait annoncé que j’aurais deux sœurs dans environ six mois. Maintenant que j’ai dix-sept ans, je me doute que mère était enceinte depuis trois mois lorsqu’elle m’a annoncé la nouvelle.
Moi j’étais à la fois très contente et déçue. Contente parce que j’allais avoir quelqu’un d’autre que mes poupées immobiles à m’occuper, du haut de mes quatre ans, et puis déçue parce qu’il y en avait deux et que ça faisait beaucoup. L’amour de maman allait être partagé en trois au lieu de deux. Déjà que c’était énorme, deux …
Je me souviens avoir pris une mine étonnée peu après leur naissance, disant qu’elles étaient pareilles. Alors moi je pensais naïvement que tous les bébés avaient le même visage au détail près et qu’ils ne changeaient qu’en grandissant. Mais maman m’avait expliqué que c’étaient des jumelles et que toute leur vie, elles se ressembleraient toujours. Papa n’était pas là, le jour de leur naissance, il n’y avait que moi, assise dans le grand fauteuil de la chambre de la clinique. Les infirmiers m’avaient fait sortir pendant l’accouchement, ce n’était pas un spectacle pour une gamine qui venait d’avoir cinq ans. Une infirmière était restée avec moi pour ne pas que je me sente seule, ou que je fasse une bêtise. Comme si j’allais abandonner maman dans cette pièce blanche qui me faisait peur en m’enfuyant à toutes jambes, surfant sur un lit d’hôpital à travers le dédale de couloirs. On n’était pas dans un film.

Malheureusement, je n’eus pas l’occasion de vérifier les propos de ma mère qui me disait que mes sœurs seraient toujours identiques. En effet, je ne l’ai pas su le jour même mais maintenant que je suis grande je le sais et je peux vous le raconter, l’un des deux bébés était né avec difficulté. Autant le premier était sorti sans encombre, autant le second avait eu énormément de mal à passer et avait manqué d’oxygène pendant un moment. Ma deuxième sœur était née dans la panique, donc. Ma mère, affolée, cherchait à comprendre pourquoi tant de difficultés au second passage. Il semblait que le deuxième bébé était bien plus fragile que le premier. Et ce qui devait arriver survint très vite. Pas moins de trois jours après la naissance des jumelles, la deuxième, celle qui était difficilement arrivée, décéda. Comme ça. Elle avait une déformation pulmonaire qui, cumulée au manque d’oxygène qu’elle avait eu pendant l’accouchement, lui avait été fatal. Elle avait tenu donc ces trois jours, mais ses poumons avaient lâché sans que les médecins aient pu faire quoi que ce soit.

A la maison, maman avait beaucoup pleuré. Je n’osais pas lui demander pourquoi tout de suite, mais quand j’ai vu qu’il manquait l’une des jumelles, j’étais allée la voir et lui avais dit quelque chose comme cela : « maman, où est ma deuxième sœur ? » Et maman, qui venait de sécher ses larmes, s’était remise à pleurer. Embêtée de l’avoir faite fondre en larmes de nouveau, je lui avais pris la main en lui demandant pardon. Je n’étais qu’une innocente gamine de cinq ans à l’époque, je ne mesurais ni la conséquence de mes actes, ni la portée de mes paroles. Et j’avais fait mal à maman.

Vous pensez peut-être que les drames de la famille Ikeuchi étaient terminés ? Ben non, papa qui était en fait à l’étranger le jour de l’accouchement, pour son travail, avait appris que l’une des jumelles était décédée peu après la naissance. Il travaillait comme archéologue, enfin lui ne faisait pas de fouilles directement sur le terrain, il se contentait d’apporte les trouvailles de ses collègues dans les musées des quatre coins du monde. Alors, je ne sais pas si on dit aussi archéologue dans ses cas là. En tout cas, ayant appris la nouvelle, il avait annoncé qu’il prendrait le vol du soir-même pour rentrer à la maison. Soutenir maman était plus important pour lui que quelques malheureux vestiges, j’étais contente. Je lui avais parlé un peu au téléphone, sans savoir que c’était pour la dernière fois. Et maman, c’était pareil …
Papa ne rentra jamais. Le vol qu’il avait pris avait eu du retard, et il devait passer la nuit dans l’avion. L’avion s’était crashé en mer et il ne faisait pas partie des rescapés. Il n’y en avait qu’une dizaine de toute façon, comment auriez-vous voulu que mon papa ait eu la chance d’en faire partie ? Il aurait mieux fait de ne rentrer que la semaine qui suivait comme prévu.

Maman était effondrée. Elle ne sortait plus de sa chambre et c’était une nounou qui s’occupait de Mika et de moi. A l’époque j’étais une enfant sage mais légèrement renfermée. A cause de la double mort que j’avais subi. A cinq ans, cela faisait un sacré choc tout de même. Je n’imaginais même pas la souffrance de ma mère …
Deux ans passèrent, et ma mère avait repris du poil de la bête. Petit à petit, elle sortait de nouveau et rencontra une femme qui plus tard devint sa meilleure amie : Yabuki-san. En fait, c’était mon institutrice, et puis un jour elle avait demandé à maman pourquoi j’étais si silencieuse en classe, pourquoi je ne me mêlais pas aux autres à la récréation. Pourquoi je restais dans mon coin et je pleurais parfois. J’étais dans une école de filles uniquement, et je ne me rapprochais pas des autres. Alors maman s’était confiée à Yabuki-san, lui avait tout raconté. Et depuis elles sont très proches. Yabuki-san nous invita souvent chez elle. Je n’ai pas eu souvent l’occasion de voir son mari, elle nous avait dit qu’il était avocat et qu’en ce moment les procès fusaient alors il rentrait très tard. Alors, quand maman, Mika et moi venions chez les Yabuki, il n’y avait que mon institutrice et ses enfants. Il y avait la grande sœur, Yuna, qui avait trois ans de plus que moi, Akira, qui en avait un de plus, et la troisième qui avait un an de moins que moi. Elle s’appelait Aoi je crois. Il y avait aussi la petite dernière qui était je crois un peu plus jeune que Mika. Tous les six, on s’amusait bien ensemble. Pauvre Akira, entouré de cinq filles … Quand on voit son attitude actuelle, on se dit que cela n’avait pas dû lui déplaire …
Akira, je ne le voyais que chez Yabuki-san car il n’était pas dans mon école de filles. Il n’allait pas se travestir tout de même ! Enfin bref.

Ce fut au collège que nous nous retrouvâmes ensemble avec Akira alors que nous nous connaissions déjà depuis environ quatre ans. J’avais sauté une classe, la première année de collège, alors nous étions dans la même classe, je pouvais le ‘surveiller.’ Il s’avéra que c’était un garçon qui aimait la présence des filles, il adorait les avoir à ses pieds et avait beaucoup de succès à douze ans … Impressionnant. Je me souvins qu’il avait aussi fait cette année-là la connaissance d’Izumi-kun qui devint son meilleur ami. Et moi ? J’étais une fille, une fille et un garçon ne peuvent pas être meilleurs amis.
Malgré tout nous retournions souvent chez les Yabuki car maman et Yabuki-san s’entendaient très bien.
Ainsi avec Akira on était très proches, comme un frère et une sœur d’ailleurs. Sa grande sœur, Yuna nee-chan, était au lycée maintenant et ne se préoccupait plus de nous. Les deux cadettes jouaient avec Mika, alors nous nous restions ensemble. Nous partagions tout, c’était génial. Akira, lorsqu’il n’est pas en train de draguer, est quelqu’un de formidable et de très compréhensif. Et moi, je tombais amoureuse petit à petit …

En classe, j’étais très studieuse et j’avais de brillants résultats. Maman était fière de moi, et je faisais tout pour lui faire garder son sourire. Alors, je travaillais beaucoup.
Maman avait repris le travail deux ans après la mort de mon père et de ma jumelle qui aurait dû s’appeler Mayuko. Elle travaillait comme chercheur scientifique, son rêve depuis toute petite. Ainsi, même si nous n’étions pas les enfants de l’empereur, le travail de maman rapportait assez pour que nous puissions vivre dans un bon confort. Et si papa était encore là, ça aurait été encore plus grandiose. Papa me manque énormément.
Je fus la première aux résultats nationaux des examens d’entrée au lycée. J’avais choisi Fuyu Gakuen parce que je voulais être interne. En plus Akira, qui avait de moins bonnes notes que moi, avait choisi ce lycée aussi. Et comme cette fois j’étais éperdument amoureuse de ce Dom Juan ambulant, je l’avais un peu suivi. Mais nous ne fûmes pas dans la même classe. Fuyu Gakuen me plaisait, c’était un lycée magnifique, ma deuxième maison.
Et puis un jour j’ai décidé d’avouer mes sentiments à Akira, pensant qu’il répondrait un truc du genre « mais moi je t’aime comme ma petite sœur, tu sais Asami », ou alors qu’il dirait qu’il avait déjà une copine vu qu’il en avait tout le temps ou encore qu’il avait quelqu’un en vue. Il accepta contre toute attente de sortir avec moi, j’étais comblée, mais je n’oubliais pas que cela ne durerait pas. Akira ne savait pas ce que voulait dire une relation stable et je souffrais à l’idée qu’une semaine plus tard, il m’abandonnerait pour une autre qu’il lâcherait aussi … Et ce fut ce qui arriva. Heureusement nous nous séparâmes en bons termes, j’étais sortie avec lui en sachant ce qui m’attendait au bout. C’était pour voir ce que cela faisait, le premier baiser par celui qu’on aime …

Un an plus tard maman m’a payé un voyage en France en famille d’accueil. C’était merveilleux, je me suis faite plein d’amies avec qui j’ai gardé contact. Des ennemis, aussi, des curieux, des jaloux… Les Japonaises plaisent beaucoup aux garçons là-bas, et les filles viennent vous voir en vous disant qu’elles auraient bien aimé être Japonaise comme moi. J’étais surprise.
Puis je suis revenue avec des rêves plein la tête pour faire ma troisième année à Fuyu. Je suis donc partie en mars de la France sans passer ce qu’ils appellent le bac français.
J’avais manqué des examens au Japon mais vu mes capacités j’ai pu tout rattraper pendant les vacances de mars. On étudiait la même chose en France. Je m’en suis très bien sortie et maintenant j’entame ma troisième année à Fuyu … Aux côtés d’Akira, avec qui je m’entends bien.
J’essaie d’aider les autres à réussir leur amour, vu que le mien a échoué. Que me réserve cette année à Fuyu ? J’espère me faire plein d’amis pour combler le vide qui me hante depuis la mort de papa et de ma sœur…

Date d'inscription : 11/06/2009

Youkoso !

Date d'inscription : 13/05/2009

Sankyou ! *vive la flemme*
Bref ... =D

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