Aujourd'hui Jeudi, comme tous les jeudi la belle brune n'avait pas le plaisir d'aller en cours l'après-midi. Pourquoi me direz vous ? Et bien tout simplement parce que c'est comme cela. En vérité la jeune femme n'a jamais cours à ce moment de la journée. Une double chance pour elle, car le temps était plus que radieux. Ça sentait l'été à plein nez. Il y avait tout de même un petit air frais, une légère brise qui ne faisait pas de mal lors d'une chaleur aussi caniculaire. Cela sentait encore plus l'été du point de vue que les jeunes femmes et les jeunes avaient de sorti leurs éternels tonques, suivis de short et tee-shirt. Elle même vêtue d'un simple haut rouge, ainsi que d'un penta-court et des petites ballerines assorti au reste de sa tenue. Elle avait ses cheveux lâché, légèrement ondulé sur les pointes, surement afin de se démarquer des autres jeunes femmes asiatique ayant les cheveux très lisses, bien que maintenant, avec toute la technologie qu'il existe, les jeunes femmes ont tendances à changer de coiffure très souvent, alternant entre lisse, bouclé, frisé, ou autre genre de coiffure.

Enfin, la jeune femme n'ayant finit ses cours pour le reste de la journée, voulut, par une petite envie de solitude, s'isoler sur le toit du lycée ou plutôt de l'université, bref'. Alors qu'elle sortait de son dernier cours avec quelques cahiers en mains, elle enjamba les marches menant vers le sommet du lycée, deux par deux. Les fines et petites jambes la belle s'avançaient vers le haut de chaque marches, étirant doucement les muscles arrières de ses deux jambes. Un effort plus considérable lorsque, comme elle, on a de petites jambes. Mais pas d'inquiétude, Aoi est une jeune femme forte qui ne craint presque aucunes douleurs, surtout qu'elle a l'habitude d'entre-prendre ce chemin, alors pour elle, qui a beaucoup d'entrainement, cette montée des marches ne lui procure aucun effort...

Après une petite ascension de plusieurs marches, la jeune brunette arriva enfin de la porte qui menait au paradis. Elle avait toujours avec elle ses livres d'histoire et d'autre cours qui pour le moment n'avaient aucunes importances. C'est vrai qu'elle était plutôt studieuse en apparence. On pourrait facilement croire qu'elle est le genre de personne à écouter en classe, ou encore à travailler dés qu'il le faut, mais cela n'est qu'une facette, car en réalité, cette jeune fille est d'une fainéantise plutôt incroyable. Elle ne révise jamais mais lorsqu'elle est en cours, elle ne pense à rien d'autre qu'à bosser. Alors elle peut bien se permettre de ce lâcher de temps en temps. Elle soutenu alors ses livres du bras droit et avec son gauche et poussa doucement la poignet de la porte afin de pouvoir enfin voir le haut de l'école.

La vue de cette hauteur était bien plus que resplendissante, de là haut, notre petite Aoi pouvait facilement voir tout le campus universitaire. C'était surement le point culminant de toute l'école. Tout en faisant quelque pas sur le toit plat, elle posa ses quelques livres sur le sol, avant d'aller d'un pas délicat vers la petite barrière protégeant chaque personne de tomber maladroitement. D'ailleurs Aoi n'avait jamais vraiment compris à quoi servaient ces barrières, c'est vrai que bon, on ne sait jamais, une personne peut facilement tomber, mais elles sont là pour éviter aux personnes de ce donner la mort volontairement, ben c'était loupé, pourquoi ? Parce qu'il était facilement de passer de l'autre côté de la barrière. Enfin pour sure, Aoi n'allait pas essayer pour prouver que sa réflexion était exacte. Non, la jeune femme est loin d'avoir des envies suicidaires !

Bref', elle se pencha doucement vers l'avant, s'appuyant de son corps sur la barrière, solide, puis elle ferma doucement les yeux. Laissant le vent caresser son visage et balayer ses cheveux ténébreux. Le chant des oiseaux autour d'elle l'endormait presque. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle regarda vers le bas. Les jeunes universitaires, étaient tout petits vu d'en haut. Logique. Cette vue fit afficher un large sourire amusé sur les lèvres de notre belle brune qui après cela se laissa tomber en arrière sur le sol dure du toit. Elle fit tout de même attention a ce que sa tête ne tombe pas violemment sur le sol. Puis une fois allongée de tout son long, la jeune femme plia sa jambe droit, laissant l'autre droite. Puis elle sorti son plus proche ami, son portable. Elle mit ensuite l'une de ces chansons favorites, Sakura Sake-Arashi. Puis elle ferma doucement ses yeux clairs, savourant chaque coups de vents et écoutant la douce voix de ces idoles !

Jusqu'au où elle entendit une porte s'ouvrir...