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 Eigo..Eigo..Eigo..Yabuki-kun ?! [ Yabuki Akira]

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Hyuga Sayuri
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MessageSujet: Eigo..Eigo..Eigo..Yabuki-kun ?! [ Yabuki Akira]   Eigo..Eigo..Eigo..Yabuki-kun ?! [ Yabuki Akira] EmptySam 7 Nov - 23:10

    Il était environ midi quand la sonnerie sonna, la dernière de la journée, car l'après midi était consacrée aux activités, et aux clubs. La sonnerie plutôt bruyante avait réveiller Sayuri qui dormait depuis quelques minutes sur sa chaise, en plein cours, la nuit dernière, elle avait fait un cauchemard plutôt horrible..Elle avait vu ses parents biologiques et elle, leur rencontre, elle avait souvent réver de ça, mais là c'était un cauchemard, elle se souvenait qu'elle avait pleuré dans son rêve, qu'elle avait été affreusement bléssée, mais les raisons restaient encore floues. Et c'est avec cette pensée que la jeune adolescente se leva, avant de ramasser ses affaires , assez lentement, toujours dans ses pensées, et puis referma son sac, avant de sortir de la classe, lentement, sous le regard des gens , qui devaient encore sûrement la trouvé bizarre, elle ne parlait pas beaucoup aux gens, et encore moins aux gens de sa classe, elle était dans la classe la moins bonne, et donc peut-être celle où il y avait le plus de gens qui se moquaient d'elle, mais..Bon..Elle se forçait d'oublier ça.
    En arrivant au milieu du couloir la jeune fille se rendit compte qu'elle avait oublié son livre dans le casier sous sa table, elle fît donc demi tour avec un noeud à l'estomac, rien que de revoir les gens , ca ne lui plaisait pas du tout, surtout les regards sur elle, elle arriva donc dans la classe, et se baissa pour voir si son livre d'anglais était sous sa table, et malheureusement non, pourtant, elle se souvenait bien l'avoir mis. Elle se releva et regarda autour d'elle pour voir des tas de regards..Elle détourna les yeux, et elle chercha le livre du regard. Elle le trouva, il était dans un coin de la pièce , dans la poubelle. Elle se précipita donc vers la corbeille à papier et repris le livre, avant de partir le plus vite possible de la classe. Sans blague, ils avaient 18 , ou 15 ans ?! La jeune fille en était presque malade, les regards, les messes basses, elle n'en pouvait plus depuis quelques jours, et c'était encore pire depuis qu'elle avait parlé à Yabuki Akira au self , un midi alors qu'elle cherchait une place. Sayuri était sûrement la victime du "fan-club du super beau Akira".

    Apparement, la journée avait mal commençé depuis son réveil, jusqu'à maintenant, pourquoi n'avait-elle pas confiance en elle ? Pourquoi n'était-elle pas assez courageuse pour dire aux gens de la boucler ? Pourquoi elle se laissait toujours faire, sans réagir ? Pourquoi était-elle aussi renfermée , et aussi timide ? Toutes ses questions se bousculaient dans sa tête, mais elle ne trouvait aucune réponse, car la nature l'avait fait comme ça, et encore plus depuis qu'elle avait trouvé ces mystérieux papiers d'adoption, elle aurait voulu voir ses parents, ses vrais parents, leur demander le pourquoi du comment, mais une barrière l'en empéchait, elle avait l'impression de ne pas exister, ses parents adoptifs ne lui parlaient que très peu, et elle ne voulait pas entamer le dialogue, de peur d'être bléssée encore une fois..Elle en avait vraiment marre, pourtant, elle avait Tomoe qui pouvait la soutenir, mais elle n'osait pas non plus tout lui dire, car il était presque au courant de tout, des regards et des moqueries, mais surtout elle ne voulait pas lui imposer ses problèmes, les siens étaient déja suffisants. Elle regarda autour d'elle et remarqua qu'elle était arrivée à la fin du couloir, et à ce moment là , elle fût soulagée car plus personne ne fesait attention à elle, ils se souciaient de leurs estomacs. La jeune fille ouvrit son livre d'anglais, pour essayer de s'améliorer un peu, une matière où elle ne comprenait rien, et les bases étaient du chinois pour elle, bref, elle marchait tranquillement, le livre ouvert devant elle, mais elle connaissait les couloirs par coeur, et du coup, elle se rendit compte qu'elle était déja en train de prendre l'escalier qui descendait au rez de chaussée, des gens se précipitaient pour avoir une place à la cafétéria, mais pas elle, elle n'avait pas du tout faim , et cette blague lui avait complètement coupé l'appétit, c'était simple, à ce moment précis, Hyuga Sayuri n'avait envie de rien.

    Elle referma donc son bouquin pour ne louper aucune marche, et elle remarqua une silhouette, appuyée contre le mur des escaliers, et un visage qu'elle avait déja vu. Yabuki Akira était tout seul, assis dans les escaliers, sans un attroupement de "fan" , pour une fois. La jeune fille s'approcha un peu de lui, et remarqua qu'il regardait le sol , sans faire attention à ce qui se passait autour..Bizarre pour un garçon drôle et énergique comme lui.

    - Ak..Yabuki-kun ? Demanda t-elle d'une voix douce - Ca..Ca va ? Tu n'as pas l'air d'aller..Je..Ne te dérange pas j'espère ?

    Elle remarqua autre chose. Akira était seul. Et d'habitude il était toujours accompagné de Kanzaki Izumi, son meilleur ami.

    - Tu n'es pas avec..Kanzaki-kun ? Demanda t-elle, sans savoir la gravité de sa question.
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Yabuki Akira
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MessageSujet: Re: Eigo..Eigo..Eigo..Yabuki-kun ?! [ Yabuki Akira]   Eigo..Eigo..Eigo..Yabuki-kun ?! [ Yabuki Akira] EmptyLun 9 Nov - 20:34

Pour la première fois de sa vie de lycéen, Yabuki Akira avait été le premier à se lever, à déjeuner et à arriver dans la salle de classe. Cette attitude en surprit plus d’un, surtout le fait qu’il arrive seul et non avec son colocataire comme à son habitude. Mais ce qui fut la plus grosse surprise de la journée fut sans doute le fait qu’Akira demande à l’un de ses co-équipiers de l’équipe de basket de changer de place avec lui. Il semblait à tous que quelque chose s’était produit entre les inséparables de la classe : Yabuki et Kanzaki. Seulement personne n’osa se renseigner auprès de l’un ou de l’autre. Il fallait dire que c’était une chose plutôt exceptionnelle que de voir notre bon capitaine de très mauvaise humeur au point de n’adresser la parole à personne. En réalité, Akira n’avait envie de parlait à personne car rien ne l’intéressait pour le moment. Ses pensées étaient toutes concentrées sur la même chose, la raison qui le rendait si distant avec Kanzaki autrement dit la discussion qu’ils avaient eue ensemble la veille. Il n’avait pas vu les choses venir du tout, pourquoi celui qu’il considérait comme son meilleur ami depuis plusieurs années était devenu à ce point un étranger pour lui ? Pour une seule raison en fait. Alors qu’il rentrait de son entraînement quotidien sans rien demander à personne, Akira avait retrouvé son ami comme à son habitude, déjà dans la chambre qu’il partageait. Jusque là rien d’étonnant sauf peut être que cela faisait plusieurs soir qu’il ne l’avait pas vu sortir comme il le faisait. Mais Akira n’était pas du genre curieux et si Izumi ne parlait pas de lui-même, il préférait ne pas demander les choses. Règle que lui avait encore une fois enseignée sa sœur aînée : Ne pas faire aux autres, ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse. Même s’il avait plutôt l’habitude de l’appliquer dans l’autre sens mais là n’était pas la question pour le moment. Lorsque le jeune homme avait eu terminé de se débarrasser de ses affaires de sports et tandis qu’il s’apprêtait à enfiler des vêtements plus confortable sans se soucier de la présence de son colocataire, ce dernier avait ouvert la bouche à son attention. Ce n’était pas non plus une chose exceptionnelle en soi mais les mots que prononcèrent Izumi eurent le don de déstabiliser le jeune homme. Il n’avait pas prononcé un mot durant la longue tirade de son ami sur toutes les choses qu’il lui avait caché jusqu’à présent : la précarité de sa situation familiale et la raison pour laquelle il ne l’avait jamais invité chez lui, le travail qu’il avait été forcé de faire pour aider ses parents sans lui en toucher un mot et depuis plus de trois ans, le fait qu’il ait tout laissé tomber avec l’aide s’une certaine Fujiwara Airi qui était elle, dans la confidence. Akira avait accusé le coup mais en était resté néanmoins sans voix. Sur le coup, il ressentait des tonnes de choses, de la colère, de l’amertume, de la trahison aussi. Il l’avait laissé finir, serrant les poings et les dents mais lorsqu’Izumi avait voulu entendre le son de sa voix, Akira n’avait pu qu’exploser devant lui et contre lui. Il ne l’avait pas insulté, ni rabaissé, même en colère, Akira blessait rarement les gens car il n’avait pas pour principe de parler sans réfléchir pour regretter ensuite. Non, il lui avait demandé de le laisser tranquille, la déception se lisant sur son visage. Il était blessé et trahit par une personne en qui il avait une grande confiance, dont il n’aurait jamais douté jusque là. Oui mais voilà, tout ce que Akira pensait d’Izumi venait de s’effondrer et la personne avec qui il partageait sa chambre ne ressemblait plus du tout à celle avec qui il avait partageait tant de bon moment pendant cinq ans. Sans un mot de plus, et tout aussi froidement que son regard, il quitta la pièce pour se réfugier dans le foyer. Il ne voulait pas le voir davantage et il avait attendu qu’il soit tard pour rentrer se coucher. C’est pour cette raison qu’il avait mis son réveil tôt le matin, pour cette raison qu’il avait rompu son train-train habituel.

La matinée de cours paru encore plus longue pour Akira, ne pouvant réellement rêvasser comme il aimait tellement le faire lorsqu’un professeur l’ennuyait et ne pouvant non plus embêter Izumi pour faire passer le temps. Son humeur ne s’arrangea donc pas réellement et lorsqu’enfin la douce sonnerie de la libération retentit dans tous les couloirs de l’école, Akira fit pour la première fois de la journée ce qu’il avait l’habitude de faire, il fourra rapidement ses affaires dans son sac et sortit le premier de la salle de classe. Seulement cette fois si, il n’attendit pas devant la porte que son colocataire le rejoigne et grommelant sur le temps qu’il mettait pour faire comme lui. Il ne lui adressa même pas un regard lorsqu’ils se croisèrent aux casiers pour poser leurs affaires avant de rejoindre le self et Akira mit un temps considérable à faire ce qu’il faisait en temps normale en deux secondes. Même s’il l’ignora, le jeune capitaine aperçut malgré tout Izumi derrière lui l’espace d’un instant cherchant sans doute un moyen d’attirer son attention pour tenter de se rabibocher mais Akira ne céda pas et le jeune homme finit par partir. La main dans le casier, l’autre tenant son sac, il se risqua à le regarder s’éloigner dans le couloir avant de claquer la porte métallique pour rejoindre à son tour la cafétéria. Traînant les pieds le plus possible, il ne prêta pas attention aux rumeurs des autres lycéens, trop occupé à ruminer de son côté. Il emprunta les escaliers qui le conduiraient au rez-de-chaussée mais s’arrêta un peu avant, adossé au mur, le regard lointain et l’esprit tourmenté. Il ne sentit même pas qu’il s’était laissé glisser pour finir assis sur une marche et il n’aurait pas non plus pu dire combien de temps il était resté ainsi jusqu’à ce qu’il entende une petite voix féminine et familière qui s’adressait à lui.


Sayuri : Ak... Yabuki-kun ? Ca… Ca va ? Tu n'as pas l'air d'aller... Je… Ne te dérange pas j'espère ?

Relevant la tête avec découragement, il croisa le regard de la jeune fille et lui adressa un petit sourire un peu forcé à la limite de la grimace. Il était content de la voir mais le cœur n’y était pas vraiment.

Akira : Oh… Hyuga chan ! Ca fait longtemps que tu es là ? Je ne t’ai même pas entendu arriver…

Même s’il avait entendu la voix de Sayuri, Akira n’avait pas compris ce qu’elle lui avait demandé et n’avait donc que put constater à haute voix sa présence.

Sayuri : Tu n'es pas avec… Kanzaki-kun ?

Cette fois, Akira entendit parfaitement ce que lui demandait la jeune fille, et son regard s’assombrit à l’évocation du jeune homme qui était le centre de ses préoccupations. Il ne lui en voulait pas de poser une telle question, comment pouvait-elle savoir ce qui s’étaient passé entre eux deux la veille. Il n’en avait parlé à personne et n’était pas sûr de vouloir le partager. Car même si il en voulait à Izumi, il n’était pas du genre à dévoiler ce que son ancien ami avait bossé comme hôte dans un bar malfamé.

Akira : Qui ça ? Ah tu parles du type qui prétend être mon meilleur ami et qui n’a jamais eu confiance en moi… Je n’ai plus rien à voir avec lui !

Sans s’en rendre compte, Akira avait repris son visage froid de la veille, celui qu’on ne lui avait jamais vu. Sa voix était dure et blessante pour couronner le tout et s’il s’en était aperçu, sans doute se serait-il maîtrisé surtout devant Sayuri. Mais son cœur était blessé et il ne se contrôlait plus vraiment depuis la veille.
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Hyuga Sayuri
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MessageSujet: Re: Eigo..Eigo..Eigo..Yabuki-kun ?! [ Yabuki Akira]   Eigo..Eigo..Eigo..Yabuki-kun ?! [ Yabuki Akira] EmptyLun 9 Nov - 21:31

    Sayuri avait prononcé ses mots sans réfléchir, elle avait débité ça comme ça, par étonnement, il était vrai que depuis quelques temps beaucoup de personnes discutaient de l'amitié entre Akira et Izumi, mais elle n'avait pas eu le courage d'écouter ce que les autres avaient à dire sur ce sujet, premièrement, c'était inutile de propager des ragots qui n'étaient peut-être pas fondés, et deuxièmement, elle se mélait de ses affaires, elle même qui était souvent à la place de celle de qui on se moque et elle savait ce que ça fesait. Les regards tournés vers elle et les messes basses , elle en avait l'habitude, elle n'avait pas le courage de leur dire d'arréter, et leurs regards étaient blessants, mais elle n'avait toujours pas résolu le problème du Comment prendre confiance en elle ?.
    Elle avait eu un bel exemple ce matin qui l'avait complètement découragé, le livre dans la poubelle était sûrement la première blague d'une longue liste..Elle aurait voulu en parler à Tomoe, mais elle ne voulait pas le déranger avec ses problèmes..Bref. Le regard que Akira lui lança sans s'en rendre compte lui fît réaliser la connerie qu'elle venait de dire, alors c'était vrai finalement ? Ohlala, elle enfonçait carrément le couteau dans la plaie, elle qui d'habitude était si timide, elle avait été vers Akira comme si de rien n'était pour lui poser une question idiote.
    Si Kanzaki n'était pas à côté de lui, cela signifiait que la dispute était belle et bien vraie..

    Akira : Oh… Hyuga chan ! Ca fait longtemps que tu es là ? Je ne t’ai même pas entendu arriver…

    Evidemment,elle était arrivée comme un fantôme, et d'ailleurs, c'était normal qu'elle lui ai fait peur, elle qui était si discrète d'habitude, aujourd'hui elle lui avait parlé normalement, même si certaines personnes, plus particulièrement les filles de son "fan club" étaient jalouses. Il avait tenté une fois de sortir avec elle, mais elle avait refusé, et depuis, ils étaient restés en bon termes même si ils ne se parlaient pas beaucoup. D'ailleurs, si Sayuri et Akira s'étaient croisés dans les couloirs du lycée un an auparavant, ils ne se seraient jamais adréssé la parole, et par un beau jour, Sayuri avait trouvé une place de libre à la cafétéria, celle qui était en face de Akira..Elle avait eu un peu peur qu'il la juge, mais finalement, cela avait été une bonne rencontre.

    - Oh, désolée..Murmura t-elle - Je voulais pas te surprendre..Je viens d'arriver..Dit-elle doucement.

    Evidemment, il ne fallait pas s'attendre à ce qu'elle débite trois phrases, il était déja miraculeux qu'elle arrive à lui répondre sans bagayer, mais elle y arrivait progressivement, et peut-être , que dans quelques mois elle arriverait à parler aux gens normalement, et sortirait de sa coquille, mais ca repartirait de plus belle chez elle, et elle serait à nouveau coincée dans sa solitude, sans avoir ses amis autour d'elle. Rien que de poser le pied chez elle , elle en avait des noeuds à l'estomac, et l'atmosphère tendue la rendait encore plus mal à l'aise, déja que Sayuri était timide de nature alors là..Elle restait cloitrée dans sa chambre à étudier tant bien que mal..
    Quand elle lui avait posé la question, pourquoi il n'était pas avec Kanzaki, il lui jettait un regard noir, bon, ce n'était pas contre elle évidemment, mais si ca l'était il n'avait pas tord, et elle l'avait bien mérité, il fallait qu'elle apprenne à ce méler de ses affaires, surtout dans un cas assez rare comme celui-là.

    Akira : Qui ça ? Ah tu parles du type qui prétend être mon meilleur ami et qui n’a jamais eu confiance en moi… Je n’ai plus rien à voir avec lui !

    Oh, d'accord, alors cette dispute relevait d'une trahison ? Peut-être d'en mensonge, c'est ce qu'elle avait compris, mais ça, tout le monde l'avait vue, et les messes basses quand ils les deux garçons passaient dans les couloirs fusaient. Elle soupira discrètement, et elle descendit quelques marches en fermant son livre, tant pis, l'anglais attendrait, ce n'était pas une chose qui préssait énormément. Pour le moment, elle se souciait beaucoup plus d'Akira que de ses notes.
    La jeune fille le regarda, les sourcils fronçés, et elle s'assit sur la même marche que lui, en face, pour laisser un passage aux personnes qui emprunteraient les escaliers.

    - Mais..Tu sais..Je pense que..Enfin je peux voir, que..Kanzaki et toi..Vous vous entendiez vraiment bien...Vous rigoliez souvent..et..j'espère que vous rigoleraient encore..Ca serait dommage de gâcher une si belle amitié..Même si je ne connais pas le fond de votre histoire..Enfin..Si jamais je..

    Non , c'était pas bon, elle n'allait pas raconter sa vie non plus ! Ce fût pour cette raison qu'elle stoppa sa phrase ici même.
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Yabuki Akira
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MessageSujet: Re: Eigo..Eigo..Eigo..Yabuki-kun ?! [ Yabuki Akira]   Eigo..Eigo..Eigo..Yabuki-kun ?! [ Yabuki Akira] EmptyLun 16 Nov - 15:33

N’importe qui dans cette école pourrait vous dire qu’en règle générale, Akira n’est pas du genre morose et boudeur. La plus part du temps, il s’amuse de tout même de son ennuie en cours. Les études n’étant pas trop un centre d’intérêt particulier, il se contente la plupart du temps de rester dans la moyenne autant que faire se peut. Non pas qu’il soit plus sportif, même si ses qualités de capitaine de l’équipe de basket du lycée tenteraient à prouver le contraire seulement, il préfère les futilités, comme s’amuser avec ses amis ou faire l’andouille dans les couloirs malgré lui. Seulement depuis la veille, le jeune garçon n’avait plus envie de rire ni de s’amuser avec ses amis. La nouvelle que son meilleur ami lui avait annoncée au moment de son retour au dortoir avait fait disparaître le jeune homme insouciant qu’il était. Ce n’était pas rien d’apprendre que son colocataire de chambre mais aussi meilleur ami se prostituait depuis trois ans pour gagner de l’argent et ainsi aider ses parents à subvenir à leurs besoins. Akira n’avait jamais soupçonné quoi que se soit ou du moins il n’avait pas joué les curieux lorsqu’il s’interrogeait à propos de son ami. Ce n’était pas le fait qu’Izumi était devenu l’objet sexuel de quelques femmes qui avait révolté Akira. Cette idée avait stagné quelques temps dans son esprit mais n’était pas resté très longtemps au panthéon des sujets qui faisait que le jeune homme en voulait à son ami. Il lui en voulait de ne pas avoir eu confiance en lui. Car oui, Izumi lui avait dit qu’il ne lui avait jamais rien confié sur sa situation familiale et son emploi à temps partiel par la suite parce qu’il avait peur qu’Akira le laisse tomber. L’idée qu’Izumi avait de lui sur ce point l’avait profondément blessé, lui renvoyant une image de lui très superficielle, comme si il était le genre de personne à ne s’entourer que de gens sans problèmes. Akira se fichait pas mal de la classe sociale d’Izumi et si celui-ci lui avait fait davantage confiance, il aurait pu l’aider. Le pire arriva par la suite sans doute, lorsque son ami lui confia qu’une autre personne savait déjà tout de cette histoire, Fujiwara Airi. Bien sûr qu’Akira savait de qui il s’agissait, une fille de leur classe avec qui il n’avait jamais vu Izumi traîner jusque là. Son ami semblait préférer se confier à une parfaite inconnue au joli minois plutôt qu’à son ami de toujours, comment ne pas se sentir trahi à la place d’Akira.

Toutes ces choses se bousculaient dans la tête du jeune homme et n’avaient cessé de le torturer depuis qu’il avait tout appris. Il n’avait pas envie de croiser son camarade qu’il avait du mal à imaginer encore comme un ami. S’il lui avait menti sur quelque chose d’aussi gros, il avait sans doute du lui en sortir d’autre depuis qu’ils se connaissaient. Et finalement qu’est ce qu’Akira savait sur Izumi ? Rien ne pouvait plus lui assurer que le jeune homme qu’il avait fréquenté depuis le début était réel. Les garçons sont parfois trop simplistes et Akira ne pouvait pour le moment pas concevoir que son ami ait pu lui mentir parce qu’il tenait trop à lui, pour le protéger et protéger leur amitié. Car pour Akira, le fait qu’Izumi lui ait menti depuis le début ne signifiait qu’une seule chose, il n’avait jamais eu confiance en lui.

Assis seul sur les marches de l’escalier du bâtiment principal, Akira était blasé, fatigué par tout ça. Il n’en avait jamais voulu à quelqu’un de cette manière, il n’avait jamais été déçu de quelqu’un dans cette proportion. Il ne savait pas quoi faire pour le moment et réfléchir sans trouver une solution le frustrait davantage que cela ne pouvait le soulager. Morose et ruminant ses sombres idées, il n’entendit pas son amie Sayuri le rejoindre. Il faut dire qu’elle était plutôt du genre discrète et douce, difficile de l’imaginer hurlant dans l’escalier ou faisant un vacarme du tonnerre en descendant les marches. Lorsqu’elle lui adressa la parole, il ne put s’empêcher de paraître surpris de constater qu’elle était là. Il n’avait pas entendu ce qu’elle lui avait demandé, juste le son de sa voix. Il s’étonna de la voir là et il ne fut pas vraiment stupéfait de l’entendre s’excuser auprès de lui. C’est vrai qu’elle était comme ça. Timide et peu sûre d’elle-même. Dans un sens son attitude était apaisante pour lui et il ne put que lui offrir un léger sourire comme réponse pour la déculpabiliser. Il n’avait pas tellement envie d’ouvrir la bouche et de parler mais il ne voulait pas non plus qu’elle ne laisse seul maintenant qu’elle était à ses côtés. DU moins c’est ce qu’il pensa jusqu’à ce qu’elle n’ouvre de nouveau la bouche pour lui demander pour quelle raison Izumi n’était pas avec lui.

Sans le vouloir réellement, il ne put empêcher son visage de s’assombrir et de la fixer un peu trop durement. Il ne lui en voulait pas d’avoir posé la question, enfin peut être un peu si mais la vraie raison c’est que le visage désolé d’Izumi lui apparu dans l’esprit lorsqu’il entendit son nom. Cette tête qu’il avait eue la veille, transpirant la culpabilité et le regret avait eu le don d’énerver Akira et il ne le voyait plus que comme ça maintenant. Il n’avait pas envie de lui pardonner pour le moment. Et il lui était difficile de penser que cela pourrait s’arranger entre eux. C’est sans doute cette raison qui guida ses paroles lorsqu’il répondit à Sayuri, prétextant ne plus rien avoir à faire avec ce type puisqu’il ne semblait pas digne de sa confiance. Mais pour qui se prenait-il enfin ? Il recommencer à ruminer ses idées sombres lorsqu’il entendit la jeune fille encore un étage au dessus de lui fermer son livre pour descendre à son niveau. Il la regarda s’asseoir à ses côtés et fut étonné de l’entendre soupirer et de voir cet air accusateur sur le visage. C’était bien la première fois qu’elle se montrait aussi émotive devant lui pour autre chose que son malaise habituel envers les gens.


Sayuri : Mais… Tu sais… Je pense que… Enfin je peux voir, que… Kanzaki et toi… Vous vous entendiez vraiment bien… Vous rigoliez souvent… et… j’espère que vous rigolerez encore… Ca serait dommage de gâcher une si belle amitié… Même si je ne connais pas le fond de votre histoire… Enfin… Si jamais je…

Finalement la jeune fille était restée fidèle à elle-même, hésitante et un peu confuse. Malgré tout, le jeune homme avait décelé une pointe de reproche et il ne s’en offusqua pas pour autant. Elle ne savait rien de l’histoire comme personne sauf cette Airi bien sûr. Alors elle ne pouvait pas comprendre ce qu’il ressentait. Mais n’étant pas du genre à jouer les incompris, Akira baissa juste la tête pour dissimuler un petit sourire moqueur. Il ne se moquait pas d’elle mais de lui-même en se rappelant une chose qu’elle venait de lui dire. « vous vous entendiez vraiment bien… vous rigoliez souvent… » Akira n’était plus vraiment sûr de ça.

Akira : Justement… Une amitié n’est pas sensé reposer sur une confiance réciproque ? Tu sais, je me fiche pas mal qu’il se soit pro… qu’il est eu ce boulot minable… Ce qui me met le plus en rogne c’est qu’il ne met rien dit parce qu’il pensait que je le laisserais tomber…

Il avait failli dire qu’Izumi avait été embauché comme hôte dans un bar mais c’était finalement retenu à la dernière minute. Même maintenant, alors qu’il lui en voulait, il prenait soin de ne pas le mettre dans l’embarras. Sans doute certain dans sa situation aurait révélé ce secret humiliant mais pas lui. Car ce n’était pas le fait qu’il se soit prostitué qui mettait Akira hors de lui, son ami n’avait pas fait un choix judicieux mais il ne le jugeait pas pour autant, mais s’il lui avait fait confiance, jamais Akira ne l’aurait laissé faire.

Akira : Je l’impression d’être un crétin superficiel ! Toi aussi tu me vois comme ça ? Comme quelqu’un qui choisit ses amis en fonction de leur popularité, de leur intelligence ou de leur statut social ?

Il n’avait pas dit cela juste par provocation. Après ce qu’il c’était dit la veille, Akira avait fini par douter de lui. Ces mots étaient sans doute mal choisis et le ton de sa voix peut être un peu trop dur mais il était incapable d’être le gentil Akira insouciant que tout le monde avait l’habitude de voir. Car la situation qu’il vivait n’avait rien à voir avec son quotidien tranquille et il était assez déboussolé.
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Hyuga Sayuri
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MessageSujet: Re: Eigo..Eigo..Eigo..Yabuki-kun ?! [ Yabuki Akira]   Eigo..Eigo..Eigo..Yabuki-kun ?! [ Yabuki Akira] EmptyJeu 19 Nov - 19:42

    Akira : Justement… Une amitié n’est pas sensé reposer sur une confiance réciproque ? Tu sais, je me fiche pas mal qu’il se soit pro… qu’il est eu ce boulot minable… Ce qui me met le plus en rogne c’est qu’il ne met rien dit parce qu’il pensait que je le laisserais tomber…

    " Je me fiche pas mal qu'il se soit pro.." Pro quoi ? Sayuri était juste au courant des rumeurs, elle savait juste que Kanzaki et Akira s'étaient embrouillés, assez méchamment pour ne plus traîner ensemble et pour que Akira parle de son ami de cette façon.
    Sayuri n'acceptait pas vraiment son comportement, mais pouvait comprendre, un ami était une chose précieuse sur laquelle on pouvait se reposer n'importe quand, mais quelque fois, nous étions incapable d'exprimer ses sentiments en face de lui, par peur de sa réaction, de son jugement, mais un ami ne nous voudrait aucun mal , juste du bien. Quand elle voyait Akira et Izumi dans les couloirs, tout roulait entre eux, ils riaient tous les deux comme les meilleurs amis du monde..Qui aurait pû croire qu'une engueulade puisse briser cette amitié aussi forte ?
    La jeune fille remis une mèche de cheveux derrière son oreille, et elle regarda Akira, il avait l'air déboussolé, perdu, incapable de prendre une décision convenable..Remarque, elle pouvait bien parler elle, elle n'était même pas fichue de tout dire à Tomoe ! Il en savait beaucoup sur elle, mais elle n'avait pas levé le voile sur tout ce qui s'était passé chez elle, sur ce qu'elle ressentait vraiment quand elle était seule..Mais il serait toujours là pour elle, et l'attendrait, attendrait qu'elle lui explique tous dans les moindres détails, du moins, elle espérait qu'il pensait de cette façon..Il était vrai qu'une amitié reposait avant tout sur la confiance mais..Elle était aussi précieuse, et si Kanzaki lui avait caché ses choses là , peut-être qu'il ne voulait pas impliquer son ami , peut-être qu'il avait eu peur de sa réaction..

    - Mais..Je pense que je réagirais aussi de cette façon..Avoir peur du jugement de l'autre..C'est vraiment une barrière je pense..Tu sais , il y a des choses que mon meilleur ami ne sait pas..Et..Je sais que si c'est vraiment mon ami, il attendra que je lui en parle de mon propre chef.. Mais je comprends aussi ta réaction..Tu lui en veux parce qu'il n'a pas eu confiance en toi mais..Je suppose que c'est normal..Mais après tout, tu es son ami non ? Alors..Tu dois être là pour lui, même si vous vous êtes disputés..

    La voix de Akira résonna dans l'escalier, Sayuri fût surprise mais ne sursauta pas, elle commençait à être à l'aise avec lui, et espérait que cela soit réciproque, Akira s'était confié à elle, et depuis cette discussion à la cantine, elle le voyait d'un oeil différent, pour elle, il n'était plus le mec et son fan club, celui qui sortait avec pleins de filles différentes et qui fesait craquer les premières années..Il s'était révélé être beaucoup plus complexe, ce n'était pas juste un garçon à la recherche de l'amusement et du fun..

    Akira : Je l’impression d’être un crétin superficiel ! Toi aussi tu me vois comme ça ? Comme quelqu’un qui choisit ses amis en fonction de leur popularité, de leur intelligence ou de leur statut social ?

    Sayuri le regarda, sérieuse, et sourit, non elle ne le voyait pas comme ça, il était comme tous les humains, des bons et des mauvais côtés, mais Akira n'irait pas jusqu'à chercher un ami riche ou populaire pour faire briller son image, loin de là.

    - Non, je ne te vois pas comme ça, Yabuki-kun..Je pense que tu es vraiment sincère envers Kanzaki-kun, ca se voit quand je vous vois tous les deux...Je ne pense pas que tu sois hypocrite envers lui..Au contraire..Si tu te sens aussi mal , c'est que tu te soucie vraiment de lui..Ca prouve ton amitié..

    Tout en récitant son discours, elle avait regarder le sol, un peu génée, mais elle avait maintenant son regard poser sur Akira, avec un sourire sur les lèvres.

    - Je pense que c'est une amitié trop précieuse pour la gachée, alors...Même si tu t'es disputé avec lui, je pense que tu devrais lui parler..Peut-être qu'il a besoin de quelqu'un..?
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Yabuki Akira
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MessageSujet: Re: Eigo..Eigo..Eigo..Yabuki-kun ?! [ Yabuki Akira]   Eigo..Eigo..Eigo..Yabuki-kun ?! [ Yabuki Akira] EmptyMer 25 Nov - 19:31

Akira était complètement excédé par la situation qu’il confiait à la jeune Sayuri. Lui d’habitude si enjoué et souriant, arborait maintenant une mine dure et grinçait presque des dents. Dans un souffle il avait dit ce que tout le monde soupçonnait depuis le début de la journée, qu’il était bel et bien en froid avec son colocataire. A bien y réfléchir, le jeune homme ne savait plus s’il devait encore le considérer comme son ami ou non, même si l’idée lui broyait le cœur. Il avait été tellement déçu de constater qu’il ne disposait pas réellement de la confiance d’Izumi puisque ce dernier avait jugé bon de lui cacher certaines choses pendant plus de trois ans. D’accord, le jeune homme avait fini par tout avouer mais après combien de temps passé ensemble. Akira avait surtout été blessé de ne pas être mis dans la confidence. Il n’était pas aussi stupide qu’il le laissait croire, s’il avait su plus tôt, il aurait pu l’aider, le dissuader aussi de choisir la voie de la débauche pour s’en sortir. Lui il avait une vie plus que convenable malgré l’effectif de la fratrie mais il n’aurait pas jugé d’un mauvais œil le jeune Izumi parce qu’il ne roulait pas sur l’or ou n’était pas aussi à l’aise financièrement que sa famille à lui. Cette idée que son colocataire puisse le prendre pour une personne superficielle avait sorti Akira hors de ses gongs. Alors c’était toute l’image qu’il avait de lui ? Si Akira se souciait si peu des rumeurs qui courraient sur son compte à propos de ses facilités à changer de filles comme de pompes par fierté ou vantardise, c’est parce qu’il était convaincu que ses proches amis ne le voyait pas de cette manière, qu’ils avaient vu en lui autre chose. Il s’était bien mis le doigt dans l’œil le jour où il avait cru cela. Comme quoi, rien n’est jamais acquis… Même l’image que peut avoir un ami de soi.

Tout ceci, Akira avait pris soin de les confier à Sayuri, parce qu’il n’était pas le genre de garçon capable de garder sa souffrance pour lui. Il appréciait l’idée que ce soit elle qui ait croisé son chemin à ce moment là, sa douceur et sa sincérité ne pouvait que l’aider à comprendre et à aller de l’avant même s’il avait plutôt l’air de traîner les pieds.


Sayuri : Mais… Je pense que je réagirais aussi de cette façon… Avoir peur du jugement de l’autre… C’est vraiment une barrière je pense…

Akira fixait la jeune fille, son visage ne reflétant aucune expression particulière. Il n’était pas surpris de l’entendre dire qu’elle aurait agi de la même manière. Elle qui était si craintive et timide, il ne pouvait en être autrement. De plus, lui ne se souciait pas du jugement des autres, enfin des autres qu’il ne connaissait pas. Bien sûr que si il se souciait de ce que pouvait penser ses proches mais pas par peur d’être jugé juste pas crainte de les blesser. Mais en même temps, comment savoir si votre attitude blesse les gens qui vous sont cher si vous ne leur demandez pas directement, si vous ne vous confiez pas à eux. Akira avait l’impression de partager sa chambre avec un parfait inconnu.

Sayuri : Tu sais, il y a des choses que mon meilleur ami ne sait pas… Et Je sais que si c’est vraiment mon ami, il attendra que je lui en parle de mon propre chef…

Akira voulut répliquer à ça mais n’en eut pas le loisir puisque la jeune nippone continua sans se souciait de la bouche grande ouverte du garçon qui se trouvait à côté d’elle. Il n’était pas d’accord avec elle là-dessus, même s’il ignorait encore beaucoup de chose sur Sayuri, il jugeait préférable de confier à son meilleur ami les choses la concernant qui pouvait le concerner lui. Et puis il y avait attendre et attendre… Attendre que les choses soient moins difficile à dire pour l’un et à entendre pour l’autre et attendre en laissant un secret malsain mettre de plus en plus de distance entre deux personnes jusqu’à ce qu’elles deviennent étrangères l’une pour l’autre.

Sayuri : Mais je comprends aussi ta réaction… Tu lui en veux parce qu’il n’a pas eu confiance en toi mais… Je suppose que c’est normal… Mais après tout, tu es son ami non ? Alors… Tu dois être là pour lui, même si vous vous êtes disputés…

Sayuri avait sans doute raison mais la pilule avait tellement de mal à penser qu’Akira refusait toujours d’admettre qu’il était sans doute autant en tord qu’Izumi dans cette histoire. Il se sentait tellement mal d’être passé pour l’idiot de service à qui on ne confie rien puisque de toute manière on n’est pas digne de recevoir une confidence. D’ailleurs, le jeune homme ne se priva pas de le faire remarquer à son amie. Il en arriva même à se demander s’il n’était pas finalement le genre de personne qu’il pensait être aux yeux de son colocataire : un être qui ne s’entoure que de gens qui luisent par leur statut social, un type superficiel et sans jugement réel… Mais vue la mine sérieuse qu’arbora Sayuri et le sourire que cette remarque lui arracha, Akira se sentit légèrement soulagé avant d’entendre sa réponse.

Sayuri : Non, je ne te vois pas comme ça, Yabuki kun… Je pense que tu es vraiment sincère envers Kanzaki kun, ça se voit quand je vous vois tous les deux… Je ne pense pas que tu sois hypocrite envers lui… Au contraire… Si tu te sens aussi mal, c’est que tu te soucie vraiment de lui… Ca prouve ton amitié…

Finalement, tous les gens de son entourage ne le voyait pas tous comme la personne hypocrite qu’il avait cru être. Du moins, Sayuri ne le voyait pas comme cela, et il ne lui inspirait pas cela lorsqu’elle les croisait tous les deux ensembles. Il était soulagé mais en même temps, ça ne changeait rien à la situation. Ce n’était pas lui qui devait être convaincu qu’il était une bonne personne, c’était Izumi qui aurait du l’être.

Akira : Va lui dire ça à l’autre !

Le menton enfoncé dans la paume de la main, le bras accoudé sur l’un de ses genoux, Akira avait le regard perdu dans le couloir qui s’étendait devant lui, il n’avait pas cela dans le but de blesser Sayuri ni de la provoquer pour qu’elle défende sa cause devant Izumi. Seulement c’était la seule remarque qui lui était venue à l’esprit après avoir entendu la jeune fille lui assurer qu’il était un type sincère avec ses amis… Au fond, il lui était extrêmement reconnaissant de croire en lui alors qu’ils se connaissaient depuis peu. Mais il était tellement remonté contre Izumi qu’il n’arrivait plus à penser ni à dire ce que le Yabuki Akira habituel aurait pu faire.

Sayuri : Je pense que c’est une amitié trop précieuse pour la gâcher, alors… Même si tu t’es disputé avec lui, je pense que tu devrais lui parler… Peut être qu’il a besoin de quelqu’un ?

Sortant de sa contemplation sans but, Akira ramena son regard vers le visage de Sayuri et fixa son regard au sien. Même si la jeune fille ne cherchait pas à l’énerver davantage, les paroles qu’elle venait de lui dire lui rappela un autre point de la confession d’Izumi, qu’il n’était pas le premier au courant de la situation par laquelle il était passé, qu’une fille de leur classe savait déjà et qu’elle l’avait aidé…

Akira : S’il a besoin de quelqu’un, il n’a qu’à se tourner vers cette fille qui l’aide si bien… Puisqu’il a jugé bon de lui faire confiance plutôt qu’à moi… Puisqu’elle semble un meilleur soutien… Pourquoi aurait-il besoin de moi, explique moi ?

Ses mots étaient sans doute un peu dur, et sa voix un peu trop menaçante mais Akira ne parvenait plus tellement à se contrôler. Il ne voulait pas effrayer la jeune Sayuri même si pour le moment l’idée de la blesser en étant aussi froid et dur ne lui effleurait même pas l’esprit.

Akira : Tu sais… Tu as raison… Cette amitié est trop précieuse… Mais il semblerait qu’elle ne le soit que pour moi…
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