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 Journée d'enfer [ JunJun ]

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MessageSujet: Journée d'enfer [ JunJun ]   Journée d'enfer [ JunJun ] EmptyLun 27 Juil - 22:53

    Aaah! Enfin le week-end! N’était ce pas magnifique ? Fini les cours barbants, fini les professeurs qui démoralisent, fini de réviser à la dernière lorsqu’il y avait les tests surprises… du moins pour deux petits jours. Mais ne soyons pas pessimistes, après tout le mot week-end est associé avec le mot fun, ne ? Qui dit fun, dit délires, qui dit délires, dit fous rires. Et qui sont les spécialistes dans ce domaine ? Haru et Nao évidemment ! Il n’y a qu’elles pour divaguer autant. Sauf que cette fois, ça s’était différent. Pourquoi ? Simplement parce que sa partenaire en matière de rigolades n’était pas libre de la journée. A vrai dire, miss Yoshida ne savait pas ce qui occupait son amie mais elle l’accepta avec le sourire. Ce n’était pas comme si elle était en droit d’accaparer tout le temps de copine, bien que cette pensée ne la gêne pas… De toute façon, il était hors de question de rester cloîtrer entre quatre murs, qu’il y ait Nao-chan ou pas. Le soleil brillait, pas un nuage en vue, une température presque digne de l’été, non, non, c’était tout bonnement impensable de ne pas aller en profiter. Etape numéro un avant de sortir : prendre une douche. Il est essentiel d’entretenir une bonne hygiène, ne ? Pour bien remettre les idées en place et se réveiller afin de se préparer à être en plein forme. Seconde étape, qui révèle être celui d’un parcours du combattant : choisir les vêtements x_x. Croyez-moi, connaissant la jeune fille ça pourrait bien prendre des heures avant d’être satisfaite. Sans oublier toutes les nombreuses fois où à la dernière minute – donc juste avant de partir – elle a décidé de se rechanger. L’apparence joue un grand rôle et elle en avait bien conscience, la petite. Après avoir passé un long moment à trouver quelque chose qui lui convenait ( il est préférable de ne pas indiquer le temps, sous risque de crise cardiaque des pauvres lecteurs ), elle opta pour un style très kawaii qui ne faisait qu’accentuer son côté gamin. Troisième étape : le maquillage. Aucun problème, ça prenait cinq minutes. Bien que coquette, la lycéenne aimait être extravertie et original mais détestait à être superficielle. Quatrième et dernière étape : préparer son sac à main. Ca pouvait prendre un peu plus de temps que prévu, bordélique comme elle était. Il lui arrivait de chercher pendant une demi-heure un objet et se rendre qu’en fait, il était à un mètre d’elle u_u. Quoiqu’il en soit, maintenant, elle était parée pour aller faire un tour dehors et aller s’éclater.

    C’était vraiment agréable lorsqu’elle sentait le soleil lui chauffer la peau. Attention, que tout le monde s’accroche, dû à la météo, cette fois Haru-chan avait doublement plus d’énergie et était doublement plus joyeuse. Elle allait faire des ravages. C’était donc avec une démarche dynamique qu’elle se dirigea vers la station de métro. La direction ? En ville, quelle question ! Là où il y avait toutes les sorties, là où il y avait le choix pour s’amuser. Dans le train, c’était bourré de monde et il fallait être serré comme une patate pour entrer dedans. Pendant l’allée, son regard croisa celui d’un petit enfant de cinq ans. Celui-ci la provoqua en lui tirant la langue méchamment. Arf, apparemment il ne savait pas à qui il avait affaire. La jeune fille lui fit une grimace en retour, montrant qu’elle entrait dans son jeu. Vint alors, toutes les expressions de visages grossières, vulgaires possible et inimaginable. Les gens autour les regardaient avec de grands yeux. Fight Haru, tu peux arriver à le battre é_è. Le gamin abandonna l’affaire lorsqu’il devait sortir à son arrêt, au passage il éclata de rire. Rire qui contamina la lycéenne. Bizarrement, les autres passagers s’éloignaient de plus en plus d’elle xD. Il fallait dire qu’une adolescente en train de se marrer toute seule dans un train, il y avait de quoi avoir peur. Au bout de dix minutes, c’était à son tour de quitter le métro.

    Yooosh. Il n’y avait plus qu’à choisir où elle allait se divertir. Sa décision fut prise en clin d’œil. En avant toute, la salle d’arcade. L’endroit idéal pour se défouler et passer sa bonne humeur en toute tranquillité. C’est ainsi qu’elle y passa un certain bout de temps. Jeu numéro un : taper sur les petites marmottes dès qu’elles sortaient leurs têtes. Autant dire que ça l’a bien décompressé. On ne défit pas aussi facilement la jeune fille è_é. Eh ouais, un coup par-ci, un coup par-là… Mis à part le fait qu’elle s’était excitée comme une folle et avait bougé dans tous les côtés tout allait bien. Elle avait même battu le record. Teehee. Elle en était toute fière. Jeu numéro deux : prendre un pistolet et ‘tiré’ sur l’écran afin d’abattre les ennemis. Mouhaha, alors celui-là, elle n’y a pas été de main morte. Hors de question de se laisser battre par des opposants imaginaires >w<. Sans oublier qu’elle s’est bien mis à crier à voix haute : « Tu vas voir, ce que tu vas voir. Haruuuu pooowaaa. ». Le bouquet final a été lorsqu’elle a hurlé : « Naaaaaaaaaan » lorsqu’elle avait perdu. Pas besoin de préciser qu’elle avait failli se faire virer de la pièce, si ? Bref, jeu numéro trois : le classique, les courses de voitures. Je ne vous dis même pas le nombre de fois où sa voiture s’est complètement scratché, avait rebondit et s’était retournée sur elle-même x_x. Bien sûr qu’elle aimait ça mais ce n’était pas la plus douée… Jeu numéro quatre : aller sur une machine et ‘danser’. Vous savez quand ça clignote et que vous devez mettre le pied droit de ce côté, le pied de gauche autrement, sauter… Un vrai régal. Elle n’a pas arrêté de recommencer, recommencer et recommencer. Pour celui-là, c’était une vraie championne. Jeu numéro cinq : le flipper. La jeune demoiselle avait bien cru qu’elle allait finir par détruire l’engin tellement ça l’énervait. Là-aussi… Elle n’a pas pu s’empêcher de faire ses commentaires à voix hautes. En tout cas, ça y est, après tout ce temps, elle avait fini par en avoir marre et décider d’aller autre part.

    Pas de shopping pour cet après-midi, mine de rien, s’exciter sur tous ses appareils l’avaient tout de même épuisé. Et puis dernièrement, elle en avait fait assez. La brune se promenait toujours lorsque tout à coup, un de ses escarpins s’était coincé dans une plaque d’égout, dans un des trous qui laisse passer l’eau. Du coup, en voulant le tirer, elle a cassé le petit bout de talon qu’il y avait T_T. Dire que c’était une nouvelle paire qu’elle mettait pour la première fois. Pas besoin de dire à quel point, elle avait l’air intelligente avec une chaussure plus haute que l’autre. Seulement, en marchant comme ça, en moins de deux, elle avait réussi à se faire une ampoule au pied. Franchement, ce n’était pas cool du tout. Jetant un œil d’un côté puis de l’autre, miss Yoshida conclut qu’il valait mieux s’arrêter dans un café pour se reposer un peu. C’était ce qu’elle fit. Par chance, elle trouva une place libre dehors et s’y assit. Les serveurs avaient l’air assez occupé et n’avait pas tout de suite demandé sa commande. Elle lâcha un gros soupir. C’était dans ce genre de situation qu’être seule n’était pas marrant et c’était justement à la fin de cette pensée que quelqu’un se dirigea vers elle… A croire que Kami-sama avait lu dans sa tête.
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Invité
MessageSujet: Re: Journée d'enfer [ JunJun ]   Journée d'enfer [ JunJun ] EmptyVen 21 Aoû - 22:18

      Enfin le week-end. Voilà qui me rappelle une chanson française. Lorie. Oui, vous savez la blondinette qui a une voix à réveiller un mort sourd ? Toutes mes excuses pour cette remarque déplacée, surtout s'il y a des fans dans l'assistance. Enfin, là n'est pas le sujet principal de notre écriture. Comme je l'ais dit, nous sommes en week-end. Qui dit week-end, dit repos !! Même si cela ne dure qu'un tout petit bout de temps, que l'on déterminera par deux petits jours, Peipei était plutôt content d'être enfin libre. Finit les cours interminables de français. Plus de Voltaire ou autres philosophe de temps des lumières. Il était libéré de tout cela, pendant deux jours. Mais, nous avons un petit problème... Que faire !? Non pas que JunJun n'ait pas d'amis avec qui sortir... Bien ce soit un peu le cas, c'est juste qu'ils sont tous occupés pour la journée. Génial... Il allait donc, une nouvelle fois passer son week-end seul, comme un vieux mollusque sur son lit. RAH NON ! Hors de question ! Le temps était radieux, les oiseaux chantaient de toutes leur voix, et le soleil était déjà bien présent dans le ciel azur. Hors de question de rester enfermé ! C'est avec cette motivation que Jun', sorti en hâte hors de son lit. Cela faisait maintenant 10 minutes qu'il y réfléchissait... Une fois sorti, il alla de ce pas prendre une douche fraiche. Trébuchant une ou deux fois sur un jean mal rangé, ou encore une chaussure au milieu du passage. Surtout que le pauvre nippon n'avait pas encore les yeux bien ouvert. Il lui faut le temps le matin ! Une fois le parcourt du combattant réussit, il alla sous la douche. Histoire de se mettre de bonne humeur. Je passes les détails lorsqu'on prend une douche è_é. Une fois sorti de celle-ci. Le beau jeune homme alla dans sa chambre afin que par la suite il puisse s'habiller. Il enfila très vite un jean noir, des chaussettes, et parti à la recherche de son haut. Impossible pour lui de trouver son tee-shirt, surtout dans la bazar qu'il y avait dans la chambre. Autant chercher une épine dans un motte de foin... Puis, après avoir passé 10 bonnes minutes sur le sol, à jeter tout ce qui ne ressemblaient pas à un tee-shirt, Jun', finit par trouver son trésor. Celui-ci s'était caché sous le lit. Oh le vilain haut ! Une fois la découverte faite, Jun' secoua le haut, afin que la poussière qui s'y était déposé dessus disparaisse. Par la suite, il alla prendre une chemise bleu, qui mit par dessus son tee-shirt blanc. Laissant celle-ci ouverte, surement afin qu'on puisse voir son haut blanc. Il enfila ensuite très vite des baskets, et parti enfin prêt. Du moins presque... Alors qu'il passait devant plusieurs vitre, il remarqua quelque chose qui clochait chez lui. Regardant alors son reflet, il s'aperçut rapidement que sa coiffure laissait à désirer. Il se passa rapidement la main dans sa tête brune, remit quelques mèches rebelles en place, avant de cette fois partir pour de bon, hors de l'école.

      Il se mit donc en route vers la ville la plus grande du pays. Tokyo. Direction la maison de sa tante. Pourquoi ? Ben pour lui passer un petit bonjour amical. Quoi ? Il avait le droit non ? Après avoir passé plusieurs rue, et ruelle, il arriva enfin à la maison qu'il voulait. Celle-ci était modeste. Mais en la voyant, Junpei eut un grand sourire radieux, comme s'il était arrivé au paradis. Il frappa doucement à la porte avant d'entrer dans la maison. Là il fut accueillit par son cousin. Cousin qu'il salua respectueusement. Puis, il aperçut sa tante, qui au lieu de le saluer correctement lui lança une pôle à frire sur la tête. Et boummm. Une bosse. Super comme accueil.

      « OHHH ! Gomen Junpei. C'était pas toi que je voulais toucher, mais ton baka de cousin. »
      « Maman ! T'es vraiment nulle ! Bon j'y vais ! Salut.
      »

      Puis un bruit de porte vient alors se fermer. Décidément, c'était toujours pareil. Hiroto, le grand cousin, voulait partir pour aller voir des amis, alors que sa mère, lui avait interdit. Et pas de chance pour Jun', il était tombé ici au mauvais moment. La prochaine, il ferait mieux de rester couché. M'enfin. Une fois soigner par sa tante, le jeune homme passa quelques heures, auprès d'elle, à parler de lui, de l'école, de sa mère, et de sa sœur. Tout ça afin d'avoir un peu de leurs nouvelles. Jun' voulait savoir si tout allait bien pour les deux seules femmes de sa vie. Enfin deux. Disons qu'il y en avait une troisième, d'ailleurs, la conversation avec sa tante tourna très vite autour de la troisième femme. Une jeune fille de sa classe. Dont Junpei avait beaucoup de mal à lui faire comprendre qu'il l'aimait. D'ailleurs, il demanda conseille à sa tante. Qui lui répondit très facilement qu'il fallait qu'il reste lui même. Alors, c'était foutu. Jamais elle ne l'aimerait. Pourquoi ? Parce que Junpei se voyait comme une personne faible. Alors hors de question qu'elle le voie comme ça. Il valait mieux qu'elle le déteste. Enfin, l'après midi continua comme ça, à parler d'amour, jusqu'au coup de 16h. Junpei décida de quitter sa tante pour aller faire un petit tour en ville seul. Prochaine étape les jeux d'arcades. Bien motivé par l'envie de s'extasier devant une fausse moto. Junpei se précipita pour prendre la prochain bus qui l'amènerait au paradis des no-life.

      Une fois à destination, il entra dans les arcades. Il y avait foule. Pour la plupart des jeunes. Personnes que Junpei connaissait, mais qu'il n'aimait pas particulièrement. Pourquoi ? Je ne vous ais pas dit que Junpei était bagarreur ? Surtout lorsqu'il perd à un jeu. Il devient très vite violant, d'où la fait qu'il était connu pour ses coups lorsqu'il perdait. Mauvais perdant va !!! è_é. Une dans "l'aire de jeu". Junpei alla en hâte vers une moto libre. Vous savez, vous y montez dessus, et vous faite comme si vous étiez sur une vraie moto. Même s'il manque la plupart des sensations. Junpei était un as dans ce jeu. Il était aussi bon que dans la vraie vie. Faut dire que les motos, ben le petit il adore ça. Au bout de quelques minutes de jeu, il entendit un fort bruit non loin de lui. Mais il n'y prêta pas attention. Encore un malade qui devait s'en prendre au pauvre flipper. Alors qu'il était entrain de jouer comme un gamin, tranquillement, il fut contraint de quitter sa partie, se fessant sauvagement tirer hors de la salle de jeu. Pas de chance, s'était le même groupe que la semaine dernière, le groupe, dont Junpei avait mis une petite correction afin de leur faire comprendre que même s'il était nul en tir, il n'était pas nul en baston. Sauf que là, ils étaient plus nombreux, et surtout ils avaient des bouts de bois dans les mains. é_è... Après avoir reçut quelques coups de poings, Junpei prit la fuite comme dans pokèmon. Alors certains se cassent leurs talons, d'autre prennent la fuite pour sauver leur gueule d'ange. Après être passé dans plusieurs ruelles. Junpei réussit grâce à son endurance à sauver sa peau. Une fois de plus, il avait été chanceux. Il finit par ralentir sa course, et par la suite, il alla s'assoir sur le bord d'un trottoir. Il était tout de même fatigué, et surtout quelque peu amoché. Quelques bleus, ainsi qu'une petite plaie sur sa lèvres inférieur étaient visible. Surtout qu'il avait un pansement sur le front, dut au coup de sa tante. Il aurait mieux fait de rester couché... Puis, de son petit trottoir, il aperçu Haru. Enfin quelque chose de bien. Il reprit doucement sa respiration. Et alla à sa rencontre. En la voyant marcher, il remarqua qu'il y avait un truc qui clochait. Alors, lorsque celle-ci s'assit à la terrasse d'un café, il se dirigea vers elle. Se recoiffant rapidement. Faut que tu sois naturel Peipei... Même si ça risque d'être dur. Un petit effort !

      « Yo ! »

      T'aurais pu mieux faire !!! Non mais c'est quoi ça ? Un "Yo" comme ça ? Là pour le fun. Tu pourrais pas être un peu plus sympathique ! En plus, il nous fait suivre ce "yo" par un signe de la main... Je crois qu'il faut qu'on refasse tes techniques de drague... Pauvre Jun'. Il n'avait pas vraiment réfléchit à ce qu'il allait bien pouvoir lui dire. Alors il continua de creuser sa tombe.

      « Qu'es ce qui est arrivé à ton talon ? »

      Dit-il d'un ton froid, en pointant du doigt la chaussure de la jeune fille. Je vous jure, dans le fond, il était vraiment heureux de la voir. Il lui aurait limite sauté dessus en pleurant le début catastrophe de sa journée avant de la voir. Oui, il aurait eut envie de faire ça. Mais ça ne va pas du tout avec son image BADBOY. Alors il ne fit rien. Juste une petite remarque. D'ailleurs, à l'intérieur de sa tête brune, il se serait donné des coups s'il avait pu.
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MessageSujet: Re: Journée d'enfer [ JunJun ]   Journée d'enfer [ JunJun ] EmptySam 29 Aoû - 14:46

    Quatre serveurs, dont une fille. Trois petits gamins, cinq adolescent ( enfin six dans pas longtemps ) et un nombre incalculable d’adultes comme clients. Ce que faisait Haru ? Ca ne semble pas évident ? Elle était tout simplement en train de compter les personnes qu’il y avait au café. Débile ? Certes oui, mais que voulez-vous tous les moyens était bon pour se divertir un peu. Même si c’était gamin, avouez tout de même qu’il vous arrive de compter les voitures en attendant le bus, non ? Enfin bref, elle ne faisait absolument rien de passionnant mais la situation allait prendre une autre tournure. Pourquoi ? Quelqu’un s’approchait d’elle et ce n’était pas n’importe qui… Ne vous imaginez pas que c’est son petit ami, non il se trouve que c’était un camarade de classe qui lui lançait tout le temps des vannes. Eh oui, ça allait mettre un peu de piment. La jeune fille se retourna lorsqu’elle entendit un « yo » lancé dans sa direction. Sur le coup, il fallait avouer qu’elle pensait que ça serait un ami. Bah oui, c’était une salutation familière non ? Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle vit que c’était Teshima, surtout qu’il rajouta un petit signe de main. Du coup, elle en fit de même. N’empêche qu’est ce qu’il faisait là ? Sur tout Tokyo, il a fallut qu’ils se retrouvent au même endroit, au même moment. Une belle coïncidence… Si Kami-sama avait entendu ses pensées alors il aurait peut-être été mieux qu’il soit plus généreux en envoyé quelqu’un qu’elle appréciait vraiment. Pas qu’elle le détestait mais… il lui tapait sur les nerfs avec ses remarques. D’un autre côté, il n’y avait pas de quoi se plaindre, elle voulait de la compagnie et bien la voilà. Elle devra s’en contenter et puis, s’il fallait se chamailler, ça l’amusera un peu. Quoiqu’il en soit, lorsque le jeune homme arriva près de la table, elle le salua à son tour.

    Haru : - « Salut. »

    Junpei : - « Qu'es ce qui est arrivé à ton talon ? »

    A peine avait-elle finit sa phrase que Teshima-kun lui posa cette question en pointant du doigt le talon de la demoiselle. Par automatisme, elle regarda sa chaussure, là où justement il n’y avait plus de talon. Son camarade aurait quand même pu demander autre chose parce que franchement parlé de la façon dont elle avait coincé son talon n’était pas une idée des plus réjouissantes. Mais comment aurait-il pu savoir… N’empêche ça ne lui aurait pas fait de mal de parler moins froidement. Ne pourrait-il pas être plus gentil ? N’était pas ce lui qui s’était avancé vers elle ? Les mecs ça pouvait vraiment être compliqué parfois. Et puis, il avait beau dire mais il n’était pas dans un meilleur état qu’elle. Et ses blessures sur son visage alors ? C’était quoi ? De toute façon, la brune savait qu’il était du genre à se bagarrer, il avait dû sûrement le faire avant de venir la voir et s’en était pris des coups aussi. De toute façon, elle avait bien l’intention de le questionner là-dessus, histoire de rendre la pareille. Elle le regarda dans les yeux et finit par tout lui raconter.

    Haru : - « Tu veux vraiment savoir ? J’aimerais bien t’inventer une histoire avec des aliens, une héroïne et qu’il fallait sauver le monde mais en fait c’est tout simplement l’histoire d’une idiote qui a coincé son talon dans une bouche d’égout. »

    Ah oui, ça pour avoir eu l’air idiote c’était gagner. En plus, il avait fallut qu’à ce moment-là, les gens se retournent pour la regarder bizarrement comme si c’était tout à fait anormal de casser un bout de chaussure. Euuh…Bon d’accord, ce n’était pas si normal que ça finalement. Bref, elle en avait gardé un mauvais souvenir. Peut-être qu’il faudrait en faire de même avec le second escarpin, histoire qu’ils soient aux mêmes niveaux. Restons positif : au moins, personne n’aura les même ! C’est sûr cette pensée que son moral remonte un peu. Bon, apparemment une discussion dans le café avec Teshima s’imposait. La jeune fille tira une chaise qui était à côté d’elle en arrière et fit signe à nouveau venu de s’y asseoir. C’était une invitation à la rejoindre. Maintenant qu’il était là, autant en profiter non ? Même s’il fallait avouer que ce n’était pas la compagnie idéale qu’elle souhaitait. A peine avait-il le choix de s’y asseoir ou pas que vint une serveuse pile à ce moment. Sur son visage, il était facile d’observer qu’elle était en plein stress et que son sourire était tout sauf naturel, même sa voix sonnait faux.

    Serveuse : - « Bonjour ! Alors vous avez décidé de ce que vous voulez commander ? C’est fou ce que vous êtes mignon comme couple. Si vous voulez, je peux vous conseiller un cocktail spécial pour deux et c’est sans alcool. »

    O_O. C’était qui celle-là ? Nan mais c’était quoi cette histoire ? Haru hésitait à se montrer choqué ou bien à lui éclater de rire devant le nez. Elle et lui, un couple ? L’employée devait avoir oublié ses lunettes. Et puis d’où elle sortait ça ? Imaginez que c’était son petit ou grand frère. Bon, d’accord ce n’était pas le cas mais de là à penser qu’elle et son camarade de classe étaient un couple, ça ne lui avait pas encore traversé l’esprit. Le pire, c’était qu’après l’adulte en rajouta avec un petit clin d’œil. Complètement barge. Il fallait que quelqu’un lui remette les pendules à l’heure. En tout cas, celle-là n’avait pas d’amoureux pour sortir des phrases pareilles à des clients. D’un autre côté, la brune avait du mal à s’imaginer lui dire : « Excusez moi madame mais nous ne sommes pas ensemble ». La pauvre aurait été humilié et aurait eu honte. Mieux valait lui épargner ça non ? Par contre, sa boisson spécial pour deux, hors de question d’y toucher. Pas même d’y boire une goutte.

    Haru : - « C’est bien gentille à vous mais je me contenterais d’un jus d’orange et pour lui, il a encore besoin de réfléchir. »

    Sur ce, la serveuse hocha la tête avec un sourire à la Colgate et partit. La jeune fille tourna la tête vers Junpei. Soit il partait maintenant et ça serait embarrassant pour elle, soit il restait ( un peu forcé de le faire d’ailleurs ). Elle lui fit la tête de chien battu pour essayer de l’influencer dans son choix. Franchement, la brune n’avait aucune envie de se faire larguer comme ça après que quelqu’un était persuadé que tous les deux étaient complètement in love. C’était bien la première fois qu’elle lui demandait une faveur.

    Haru : - « Reste, s’il te plaît ! Je ne veux pas que cette dingue revienne en constatant que je suis toute seule et me mitraille de questions. Tiens, si tu veux en échange, j’ai des pansements dans mon sac et je te soigne tes blessures. »

    Première règle à savoir : un sac à main d’une fille contenait toujours des pansements pour pouvoir soigner des ampoules et moins souffrir en marchant. Bon, avouons que ce marché était tout à fait débile, parce que ce n’était pas sûr que ça serait ça qui allait l’empêcher de partir mais qui ne tente rien, n’a rien non ?
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Journée d'enfer [ JunJun ]

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